Dans le train, direction Paris Austerlitz, durée du trajet ( en TER, et Intercités) 10 h, oh putain ! No pain No …

J’ai pondu 3, ou 4 articles sur ma vie au CREPS de Font romeu, il y a eu un bas, et beaucoup de haut.

 

Entraînement running : 3 semaines en altitude, le BilanComme je vous l’ai dit dans mon deuxième article je crois, j’ai eu un petit moment de doute, à savoir et ce que pour un simple amateur je ne m’investis pas un peu trop dans la course a pied.

Bas ouais …, prendre la décision de partir 3 semaines en stage pour finir la préparation du marathon de Berlin c’est fait très rapidement, par contre j’ai eu un peu plus de mal à m’adapter à la vie que j’allais pourtant avoir pendant ces 18 jours.

Tout seul, du mal à faire mes nuits les premiers jours ( à cause de l’altitude ), n’avoir qu’une chose à faire, composé de trois mots : s’entraîner, manger, dormir.

 

Le nombre de petits rigolos qui mettent des t-shirts ou des posts sur Facebook où ils est écrivent : Run, Eat, Sleep, Repeat. Mais putain ils ne sont jamais partis en stage, et d’autant plus tout seul, juste avec sa paire de C.

Attention, je ne vais pas vous faire du Studio Hollywood, et vous raconter que je reviens de la guerre. Je veux juste comme à son habitude, remettre les choses, et les gens pour la même occasion à leurs places.

 

Entraînement running : 3 semaines en altitude, le BilanPas de vie sociale, familiale, professionnel, le cerveau qui est focus à 100 % sur une seule chose, ce n’est pas très enrichissant intellectuellement parlant.

Je ne suis pas un habitué des 5 étoiles, mais avoir une cellule de 9 m² ( la taille de ma chambre) pour «  maison » c’est un peu chaud au départ.

Il n’y a pas grand-chose à faire, surtout sans voiture = Font romeu c’est la mort. On en a pas mal rigoler avec Larbi mon coach car lui aussi il a connu çà, les stages tout seul au milieu de pas grand choses, ou tu finis à gratter l’amitié au marchand de journaux.

Puis au bout de 5e jours, un rythme commence à se mettre en place, je vais vous énumérer points par points mes journées qui seront quasiment toutes les mêmes, rythmées par les heures des repas au self-service.

 

1 journée NPNG Running au CREPS de Font romeu

  • réveille à 7 h si l’entraînement du matin est un footing de 45′ ou 1 heure à fin de le faire à jeun, sinon réveil à 8h15
  • 7h30, début du footing
  • 8h30, début du petit déjeuner
  • 9 h, je me balade sur internet, où je commence à écrire un article
  • 10h30, début de mon entraînement dans le cas où celui-ci est un travail de vitesse, ou bien je continus à squatter l’ordi
  • 12h30, déjeuner
  • 13h30, début de ma micro sieste de 30 minutes
  • 14h15, je me remets sur l’ordi
  • vers 16h, deuxième entraînement
  • 18 h, je glande sur internet le temps que mes muscles se relâchent un peu
  • 18h30, 5 x 2′ /2′ en alternant bain glacé / douchent chaude + 10’ de sauna, ou bien séance de stretching
  • 19h45, dîner
  • 20h15, retour à ma cellule ( ah, ah, ah ! ), balade sur le net, puis je mate un film ( quand le wi-fi fonctionne)
  • 23h30, je me pieute

 

Çà fait rêver hein !?

Entraînement running : 3 semaines en altitude, le Bilan
Avec Samir, avec qui j’ai partagé deux, ou trois footings

J’ai quelques-uns de mes amis qui sont en prison, et en discutant avec eux au téléphone, je me suis rendu compte qu’eux aussi avait toute leur journée de réglée heure par heure, histoire de ne pas avoir de moment ou çà cogite trop dans la tronche.

Vers la fin de mon stage, c’est-à-dire les 5 derniers jours, bizarrement je me suis encore plus isolé …

 

 

 

Mes séances de vitesse qui se font faites sur la magnifique piste du CREPS, étaient bien faite, mais aussi vite faite !, par envie de voir les autres athlètes s’entraîner, pourquoi ? Car çà aurait encore mis des images de  running dans ma tête, et j’avais besoin de voir autre chose, mais paradoxalement j’adorais mon rythme de vie.

 

Las salle de muscu du CREPS

La guerre à l’entraînement, mais la quiétude le reste du temps, une sorte de moine bouddhiste dans son monastère putain !

Je quitte le CREPS avec un peu d’amertume, j’ai aimé ma vie au milieu des montagnes, et des vachettes ( même si une de ces Salope m’a coursé sur 50 mètres un matin), j’ai kiffé parler de la pluie, et du beau temps avec les cuistots de la cantine ( des gens vrais, simples ), çà me change des parisiens arrogant, et intéressés.

 

Ce stage m’a permis

  • de faire des globules rouges qui vont booster ma performance au Marathon de Berlin
  • d’être avec moi-même
  • de voir comment je réagis loin de mon petit confort de Parisien
  • de trouver les réponses aux questions dont je n’ai pas le temps de me poser quand je suis dans le rythme infernal parisien.( Eh oui, j’aimerais quitter Paris, mais où ?, comment ?, pour quoi faire ? il faut du temps pour trouver ces réponses).

 

 

Le but de ce stage en altitude

Performer au Marathon de Berlin, grâce à la surproduction de Globule Rouge que j’ai crée avec ces 3 semaines passées à 2000 m.

Qui sait !?, peut-être que mon prochain stage se fera au Kenya, mais là pour 1 mois au minimum, car ce n’est pas la porte à côté.

 

Superbe expérience, j’y reviendrai !, et pourquoi pas y amener un petit groupe avec moi, à fin de les entraîner

4 commentaires

  1. Merci pour ce retour d’expérience fort intéressant 😉
    Et félicitation aussi pour votre chrono au marathon de Berlin même s’il est peut-être un peu en deça du résultat espéré. Ca reste une énorme performance!
    En tout cas, je serais très intéressé si vous décidiez de mettre en place un stage en groupe à Font-Romeu ou même ailleurs 😉

    Bonne continuation!

    1. Merci à vous de suivre mes aventures sportives. Concernant le chrono de Berlin, le Coach et moi avons misé sur la sécurité et la reprise de confiance en soi après la contre performance de Paris.

      Bonne soirée

      Thibault

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