Laurent est de mes athlètes, et également ami, n’a pas mit très longtemps à comprendre le sujet de cet article lorsque je lui en ai touché un mot, avant de lui casser les abdos à l’entraînement.

 

 

Je cours pour être libre ( et je ne suis pas le seul), libre du temps, de mon environement, libre de ma vitesse, libre de toutes les obligations qui nous bouffent le cerveau.

 

Les runners Hamsters

Course a pied : les runners hamster dans leurs rouesAvez-vous déjà vu cet animal de compagnie dans sa cage, et plus précisément dans sa roue ? Il court, court, et encore, mais il ne va nul par le con ! Tellement dommage, mais lui, il n’a pas le choix, son propriétaire l’a acheté pour divertir ces enfants, et non pour lui donner la liberté que chaque être vivant mérite.

Putain, je ne les comprends pas !, là je ne parle plus des hamsters, mais des Runners Hamsters qui rentrent dans leur roue et qui courent dans le vide, dans le vent, et qui ne vont nulles partipartes.

 

Je vis sur Paris, une ville magnifique mais avec beaucoup de trafic, voitures, feu rouge, touristes sur les trottoirs, à certaines heures c’est vraiment la merdasse pour courir.

Les roues pour les runners Hamsters pour moi c’est tous les spots ou les gens se retrouvent pour courir et tournent en rond … :

le parc monceau, le jardin des tuileries, et j’en passe et des meilleurs. Oui c’est vrai que les gens qui utilisent ces cages pour hamsters géants sont souvent des coureurs du dimanche, joggers, runners habillés de la tête aux pieds avec la dernière collection Nike … Parmi eux je crois qu’il y a quelques coureurs, c’est-à-dire des gens qui se préparent pour un 10, semi, ou même Marathon.

Moi le max que je peux faire c’est un tour, après mon cerveau pète un câble !, il a besoin de voir, de vivre, que des images rentrent dedans.

 

La démarche

Course a pied : les runners hamsterc’est vrai que c’est la simplicité de descendre en bas de chez soi, et de tourner en rond, mais c’est tellement chiant !, Je préfère ne pas courir du tout pour vous dire la vérité vraie.

Je change  tout le temps l’environnement dans lequel j’évolue, selon le travail que je dois faire :

les berges de Paris, et les quais de seine le matin tôt, le bois de Boulogne, ou Vincennes, sur tapis ( quand vraiment c’est la tempête dehors), sur piste.

 

Parfois lorsque j’ai une sortie très longue ( du style 38 km), je pars et je reviens en transport en commun. J’aime que le paysage défile dans mon cerveau, et sur mon visage. Le bruit, les odeurs, les gens, tout çà change au fur et à mesure que ma Garmin comptabilise les km.

 

Sentiment de liberté

Si je devais courir dans une cage, je n’aimerai pas ce sport, qui est encore mieux lorsque je le pratique, en montagne à Font romeu, dans le sud de la Thaïlande à Phuket, où en Afrique, à Iten ( j’espère) pendant tout le mois d’aout. Je kif aussi lorsque je suis sur la corniche à Marseille, où en Bretagne chez ma mère ( même s’il pleut).

 

 

Respect

J’entends déjà des fils de lâche dirent que je crache à la gueule des Runners Hamsters, et bien pas du tout !, ils ont tout mon respect, et ma force, alors que celui qui ne fait rien, eh bien je n’ai rien pour lui, çà c’est clair.

J’espère que ce petit papier incitera les hamsters à manger les barreaux de leurs cages, et de s’échapper loin de leurs prisons, la course à pied ne sera plus un sport, mais deviendra une sensation, une sensation de liberté !

 

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