Test chaussure running, AIRIA la marque suédoise

Rien que par le pays d’origine de cette marque, j’accroche ! Pourquoi ? Car une de mes rares histoires d’amour (Amour, pas un plan cul) s’est passée avec une Suédoise, ah ah ah.

Tout part de là

Je suis à Berlin, plus précisément au running expo, pas pour faire du shopping mais récupérer mon dossard avec lequel je ferais 02:37:48, mon nouveau record, jusqu’à mon prochain Marathon , qui sera Paris en avril 2015.

Je tombe donc sur le stand de cette marque Suédoise AIRIA http://www.airiarunning.com, à l’unique model. Je suis intrigué pour plusieurs raisons, la première, c’est une nouvelle marque, la deuxième, je les trouve super belles, la troisième, elles ont une forme super chelou (bizarre). On dirait les chaussures d’aladin, car elles remontent vachement au niveau de la pointe, 35 degré. Le marketing de la marque Airia est « avec ces chaussures, on court plus vite » …

Je rencontre, deux gars de cette marque qui me proposent de les tester sur place, je mets de côté mes Skechers et pars trottiner quelques minutes avec. Je reviens sur le stand, où je me présente, en tant qu’athlète mais aussi en tant que « No pain No gain Running », le blogueur.

Je leur explique un peu le concept, et particulèrement la rubrique : test, et que je serai ravi de faire un papier sur leur marque. Pour cela, il me faut réaliser un vrai test, et non-juste avoir trottiner 2 minutes sur le running expo. Pendant notre conversation, ils sont sur le net pour jeter un œil sur mon blog, qui semble les interesser car ni une, ni deux, avec un grand sourire on me ramène une paire, cool !!!

Les mecs ont tout compris au businness, pas comme certaines marques qui veulent que tu fasses un article / test sur eux, mais à qui tu dois renvoyer le produit après, bande de clochards …

Une carte de visite mise dans la boîte, et on me demande juste de leur envoyer le lien de mon article sur cette fameuse paire de running, qui permet de courir plus vite !

Le Marathon de Berlin, c’était il y a 10 jours, alors je suis encore sur des petits footing de 45 / 50 minutes à 13 km/h. Je viens de raccrocher le téléphone, j’étais avec mon Coach qui me dit que le travail de vitesse va reprendre d’ici deux semaines …

En attendant, j’ai déjà testé ma paire d ‘AIRIA, ce matin sur un jogg de 50’. J’y ai mis mes semelles thermoformées, qui y rentrent très bien, et me voilà parti commencer mon petit test.

Ce que je peux déjà vous dire, c’est que toutes les personnes que j’ai vues, m’ont interrogé sur la paire de running que j’avais aux pieds, et que toutes l’ont trouvé « topissime » d’un point de vue esthétique.

Premier contact, footing cool de 50′

Une fois les semelles d’origine enlevées et mes semelles correctrices intégrées, ce sont mes pieds qui s’y glissent. Bonnes gueules, légères, les AIRIA peuvent surprendre concernant la semelle extérieure, et surtout du ressentit de la voute plantaire au niveau de l’avant du pied. Je développe, sur l’avant du pied donc, et plus précisément au niveau du petit doigt de pied (côté extérieur du pied), je ressens comme une bosse. Au début de mon petit footing je pense avoir  mal placé ma semelle, et je m’arrête pour l’enlever, et la remettre. Je repars sur mon run, et non ! Toujours le même ressenti.

Je ne fais pas un blocage dessus, mais je ressens toujours comme cette bosse, mais bizarrement que sur le pied droit. Le côté droit, là ou je me suis tapé pendant deux ans des tendinites du TFL, pathologie appelée « le syndrome de l’essuie-glace ». Jérome MORO, le nouveau podologue avec qui je bosse depuis trois mois maintenant, s’est rendu compte que cette pathologie récurrente chez moi, provient comme très souvent d’un problème de posture.

Problème pour moi

J’ai le genou droit qui force vers l’intérieur, le côté intérieur de mon pied s’affaisse (pronation) … Si je vous parle de cela, c’est parce que dans mon cas (ancien blessé du TFL), ce modèle est peut-être risqué, je ne sais pas, on va voir. En effet j’ai longtemps souffert du syndrome de l’essuie-glace https://nopainnogainrunning.com/tendinite-du-genou-syndrome-lessuie-glace. Ce n’est qu’un premier avis, car je testerai ce modèle sur une séance de VMA (séance de fractionner, ou le but est d’enchaîner des accélérations entrecoupées de temps de récupération).

Le fait qu’il y ai comme une bosse sur l’extérieur de la pointe du pied, accentue la pronation de mon genou droit.

Aujourd’hui, nous sommes le lendemain de ce footing, et je peux vous dire que j’ai un ressenti « étrange » à mon genou droit, mon imaginaire ? Ou vraie sensation, je verrai çà dans deux, trois jours. En attendant, je préfère aller poser mes fesses sur un home trainer (vélo d’intérieur), et pédaler pendant 45′ + 15′ de corde à sauter.

Demain, jeudi, je retournerai sur le bitume avec ma fidèle paire de Skechers, et je croise les doigts, que cette « sensation » ne soit que dans ma tête. Si tout va bien, je rechausserai ma paire d’AIRIA pour faire un travail de vitesse.

J’ai pu constater, sur cette séance que oui le pied est bien relancé, grâce à l’avant du pied très relevé (chaussure d’Aladin), c’est donc un bon point. Point négatif, le premier, ou peut être qu’il n’y en aura pas d’autre, lorsque je passe sur la peinture des passages piétons le dessous de mes baskets n’adhère pas du tout … . Je pense même que si je suis dans un virage, avec un passage piéton, sur une compétition du style 10 km, ou je suis à 3’30 du km (17 km/h), et bien je me pète la gueule, et je mange le bitume.

Peut-être, est-ce comme des nouveaux pneus, et qu’il faut laisser le temps à la gomme de se faire ? Le test va se réaliser sur plusieurs jours/séances, je reviendrai sans doute sur mes points de vue.

La suite du test, se fera, si demain mon genou droit est nickel

J’ai pris un peu de retard sur le test de ma AIRIA, mais là, I’M BACK (je suis de retour) ! Cette histoire de mauvaise sensation s’est calmée, mais en regardant de plus près la fiche technique (en Anglais) que l’on m’a envoyée, je comprends mieux …

J’ai repris une nouvelle préparation, plus orientée Vitesse, car j’ai les 10 km du XVIIe arrondissement de Paris le 23 novembre, et surtout ma première saison de Cross Country, où çà se bagarre et où çà va très vite.

J’étais tenté de prendre ma paire d’AIRIA, mon instinct m’a poussé à faire le contraire … Et je pense que j’ai bien fait. En regardant la fiche technique de la chaussure, et en prenant vraiment le temps de regarder le dessous de la semelle, je me suis rendu compte que je suis peut-être passé à côté de la catastrophe. En changeant de marque de chaussure, ou bien de modèle, il est possible de provoquer une blessure, car la forme de la semelle, le drop, l’amortie, … Vont être différents du modèle anciennement utilisé. Çà, le corps n’aime pas, et va vous le faire savoir via une blessure. C’est apparemment ce qui est arrivé à une grande championne de Marathon, dont son sponsor lui a imposé de changer de modèle, à un mois des J.O de Londres.

Je reviens sur la paire d’Airia , qui à mon grand regret n’est pas du tout faite pour moi, et mon squelette. La fiche technique nous montre qu’il y a une différence de drop (le drop est la différence de hauteur entre le talon et la pointe du pied), selon le côté intérieur, et extérieur de la semelle.

Côté extérieur de la semelle, il y a un drop de 0, alors que sur le côté intérieur, il est de 6 mm. Pour moi, trois ou quatre entraînements avec ce modèle et c’est la blessure assurée, car la semelle accentue à fond mon problème de pronation du pied.

À moins que vous soyez bilingue,je vous laisse le plaisir d’aller sur Google traduction, afin d’avoir la version française de la fiche technique. j’ai quand même compris qu’il y avait un partenariat avec la marque Vibram pour semelle , ah ah ah.

Je suis déçu que ce modèle ne me convienne pas, car il est vraiment beau, et çà aurait été intéressant de tester cette paire sur un 10 km, histoire de voir si réellement on court plus vite avec lorsqu’on les a aux pieds.