Mars c’est Yeaaaah !

Pas de Marathon pour moi jusqu’en septembre (Berlin), c’est que je me suis dit lorsque je me suis blessé 10 jours avant ce même Marathon que j’affectionne particulièrement, car il hyper roulant, il est fin sept et que donc la préparation se fait pendant l’été. Les sorties longues de 2, 2h15, et 2h30 à Paris en plein hiver, çà devient un peu dur dans la tête…

 

Je me suis dit que j’allais consacrer cette année à faire des semi, ou des courses de plus ou moins cette distance. Si vous avez suivit le début de ma saison, çà a donné :

  • 20 km du cross du figaro (2 ème place)
  • semi-Marathon de cernay la ville (5 ème place)
  • semi- Marathon de Barcelone (141 ème place)
  • semi-Marathon de Paris (106 ème)
  • semi- Marathon de Marseille (9 ème place)

 

 

Semi-Marathon de Marseille

Semi-Marathon de Marseille : récit de course
Soleil, famille, et verre de rosé pour l’après course

Le coach n’était pas spécialement pour que je le fasse, mais moi cette année, j’ai besoin de prendre le départ de plein course.

La saison dernière, j’ai fait trop peu de course, énormément d’heures d’entraînements pour 3 compétitions dans l’année dont une pour laquelle je me suis blessé juste avant (Berlin). Attention, j’aime courir, mais courir tout le temps tout seul, dans une région comme Paris où la météo est vraiment dégueulasse, c’est pesant, et cette année, je voulais me faire plaisir, à savoir prendre le départ de pas mal de course.

Le semi de Paris était le 12 mars, j’ai enchaîné 15 jours après avec ce semi. Je récupère assez vite des 21 bornes, et le fait que les compétition se suivent me plait.

 

 

 

Arrivé vendredi en fin d’aprem, je me suis fait réveiller par un grand soleil et ciel bleu le samedi matin. Un temps idéal pour aller faire mon footing de 30’ cool + 2 x 5’ allure semi, histoire de bien mémoriser ma vitesse de course. Ma petite séance s’est faite sur la corniche, et j’ai pu sentir que le Mistral était bien là, malheureusement.

J’ai pas mal bougé le samedi, veille de course, je sais qu’il faut essayer de rester tranquille, mais là, j’ai du monde à voir, et des choses à faire. La météo est top, même s’il y a toujours un peu de Mistral.

Petit dîner en famille le samedi soir, puis il est l’heure (20h30) de rentrer pour faire ma séance d’étirement, et préparer toute mon artillerie pour la guerre du lendemain.

Mise à part le Marathon de Nice que j’ai fait en solo il y a 3 ans, et en relais cette année au mois de novembre, je n’ai jamais couru chez moi à Marseille. J’aimerai bien faire le Marseille- Cassis qui est un grand classique dans le sud. Une superbe course qui grimpe sec et descend sec.

 

Jour J

Le départ est donné pour 8h45, mais on est à Marseille, et chez nous ( hé oui je suis sud moi), on ne fait rien comme personne, on partira donc avec 10 minutes de retard. Ce n’est pas l’idéal, tu viens te placer dans ton sas environ 10 avant le départ + 10 minutes à attendre = le cœur retombe…

 

Ça y est le coup de feu est enfin tiré, on va pouvoir se bagarrer ! En 1re ligne, il n’y a que des coureurs “ sas préférentiels”, aucun coureur Élite. Je pars comme je l’avais annoncé sur des bases de 3’28 / 3’30 du km. Les 5 premiers km se passent en pleine ville, puis nous partons vers le prado, et rentrons dans le parc Borely. Les 7 derniers km se passent sur la corniche, avec des faux plats, des montées, et surtout une bonne dose de Mistral, de face bien sûr.

 

Concernant mon travail, je cours la plupart du temps tout seul, il y a très peu de densité, impossible pour moi de travailler en paquet. Je cours un peu derrière deux coureurs, que je finis par dépasser, mais qui me passeront devant lorsque je vais exploser.

Tout se passe bien jusqu’au 11e, puis les choses se compliquent pour moi : gros coup de mou qui va durer pas mal de temps, je refais surface vers le km 16. Je retrouve de la vitesse dans les jambes, et du boost dans le mental. L’un des deux gars qui m’ont dépassé n’est pas trop loin devant moi, une centaine de mètres, il sera ma cible (mon objectif : le dépasser).

Il reste bien 2 km avant l’arrivée, ça va, je prends donc mon temps histoire de ne pas me cramer. Je le double dans les 800 derniers mètres, il y a bien un autre gars devant, mais il est à 10 sec de moi, il n’y à plus rien à gratter …

 

Résultat et sensations

Semi-Marathon de Marseille : récit de course
Putain mais qu’est ce qu’on fout à Paris …

1h16’42, chrono de merde (pour moi) je vous le confirme, mais avec ces conditions (parcours, vent, accumulation de comptions, 3 semi en 2 mois), c’était impossible de taper un nouveau record. J’ai identifié mon gros problème sur semi : ce sont les 5 km entre le 10 et 15 ème km.

J’ai encore du mal à tenir mon allure de 3’28 / 3’30 du km sur 21 km. J’en ai fait part au coach, pour qu’il insiste sur le travail de cette faiblesse. Le problème est identifier, il n’y a plus qu’à trouver le solution, et travailler dur.

 

Nous sommes mercredi soir, j’aurais bien aimer vous pondre l’article plus tôt, mais je dois vous avouer que je suis vraiment très fatigué, mon corps n’a pas envie de partir au charbon cette semaine. Je vais faire du vélo, de la piscine, de l’élliptique de façon très cool, je fais aussi beaucoup de stretching, et j’essaye de beaucoup dormir. À Paris la météo de merde (manque de soleil et de lumière), et le rythme de travail épuise le corps, accumulé à une grosse charge d’entraînement + un enchaînement de compétition = çà donne un réel épuisement du corps, alors je me repose, et lève le pieds sur toute la semaine.

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