Longtemps, très longtemps, que je voulais prendre le départ, et arracher l’arrivée de cette course mythique. Avant de continuer, je vais directement remercier mon kiné, Marc Michnowski qui s’est débrouillé pour me trouver un dossard à la dernière minute.

Paris-Versailles est un classique, au même titre que Marseille-Cassis http://www.marseille-cassis.com/fr/, des courses pas très longues, mais dont les jambes s’en rappelles pendant quelques jours.

 

L’avant course

Paris-Versailles, n’est pas une fin en soit, mais simplement une course de préparation pour le Marathon de Bangkok.

 J’ai commencé ma préparation Marathon le 1 er aout, après n’avoir quasiment pas couru pendant plus de deux mois, car tout simplement plus du tout envie de courir. J’ai perdu en vitesse, par contre le foncier n’a pas bouger. Je peux vous dire que mes premiers fractionnés, et travail au seuil mon inquiétés sur mon niveau de reprise. Je suis un plus d’un mois et demi de reprise, et çà va mieux, cette course va permettre de voir où j’en suis, d’un point de vue endurance, vitesse, et musculaire, car il y a cette grosse côte.

Ce que j’ai dans la tête : aller au charbon bien sûr, et ne pas trop m’économiser sur la montée, bien que cela ne soit pas ma spécialité, mais j’ai envie de me faire mal, de finir dans le dur, au mental. 

La course 

Grâce à mon super Kiné (Marc Michnowski), j’ai pu avoir un dossard à la dernière minute, et de plus un super dossard qui m’a permit de m’échauffer tranquillement, de ne pas être avec une tone de monde, et de partir sur la ligne départ.

Le coup de feu est donné, je pars à l’arrache, aucune allure de course à tenir, aucune stratégie, si ce n’est celle d’aller au charbon, et d’être satisfait, voir fière de moi une fois la ligne franchie. Tout le monde m’avait averti de la côte des gardes, mais ils avaient zapper de parler des autres murs, qui pour la plupart ne sont pas anodins. 

Niveau sensations, je ne m’attendais pas à être aussi bien, cela fait très longtemps que je n’avais pas été en mode compet, il faut dire quand même que depuis le 1 er aout, je me suis mis à bouffer des kilomètres, et que mes jambes sont de nouveaux un peu costauds.

 

Çà grimpe çà mère

Je n’ai jamais de grands souvenirs de mes courses, celle-ci y comprit. Je pense avoir plutôt bien géré les murs, et comme à ma grande habitude, je fais toujours une belle fin de course. En effet sur les derniers kilomètres, je remonte toujours du monde, que cela soit sur des semis, ou pire, sur des Marathons. Je pense que c’est une de mes qualités, l’endurance musculaire, et surtout l’endurance mentale. Quand on commence à être dans le dur, certains ralentissent, d’autres s’effondre, moi je lâche rien et j’accélère.

Tout le long de la course, j’ai capté des adversaires qui étaient plus ou moins loin devant moi, et je suis plutôt satisfait, car au final, j’en ai remonté pas mal. J’en ai même allumé un, à 5 mètres de la ligne d’arrivée, une place de mieux, et une seconde de moins au classement, moi, je les prends ! Et puis pour gagner cette place supplémentaire, j’ai fait une grosse accélération, une grosse remontée qui m’a donné de belles sensations.

J’ai couru une bonne parti de Paris-Versailles devant et derrière une nana assez connue du milieu, elle s’appelle Garance (je crois), et finira 2 ème féminine. Elle était, je accompagné de son lièvre, un grand mec qui ne l’a pas lâché d’une semelle. Ces deux coureurs m’ont un peu donné le rythme, donc indirectement je vous dis « merci ». Je vais finir 30 secondes devant eux, mais j’ai cru entendre que pour eux cette course n’était qu’une préparation en vue d’un autre gros objectifs.

Classement : 82 ème place / 22 000

Chrono : 01:00/12

L’après-course 

La classe non !?

Ma mère, soeur, et nièce étaient là pour voir leur « Champion », çà fait toujours du bien d’avoir les gens qu’on aime lorsqu’on vient de finir une bagarre, de l’amour après la rage !

Normalement, en période de prépa Marathon, le dimanche c’est sortie longue, alors après les 16 km de la course que j’ai effectué au taquet, j’ai rajouté 15 km en mode endurance, c’est à dire 4’40/km. Avant de repartir au charbon, j’ai bien évidemment rechargé en glucide (sucre), et pris 4 BCAA dans le but de ne pas détériorer ma masse musculaire, et deux stic de MC3 Stimium (https://www.stimium.com/  ). 

Une fois mes 15 bornes torchées, il est l’heure de partir de nouveau au charbon ! Là, on parle d’une autre guerre, un couscous royal m’attendait, avec du rosé bien frais !

 Vous me connaissez depuis le temps, vous savez bien que je suis un extrémiste, et que comme ma course, j’ai déglingué le couscous, et le rosé. Derrière, petite sieste histoire que le couscous, et le rosé se colmatent bien.

 

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4 commentaires

  1. Bravo Mr NPNGR, bien vu cette course de reprise.
    Beau chrono, très belle place vu le niveau sur cette classique renommée.
    Force à toi pour la suite de la préparation Marathon.
    Sportivement
    Martin

      1. Bonjour

        Bravo 🙂 tu es un Warriors !!

        Nous nous sommes croisés sur le stand de ton sponsor au salon du running et avons échangé quelques mots. Ct sympa pour moi de discuter un peu avec une de mes références 🙂

        Perso… J’ai foiré mon marathon de Paris 2017 car trop vite au départ. Un vrai merde à l’arrivée avec un temps de merde 3:53…

        Bref je résigne pour Paris 2018. Je ne lache pas l’affaire !

        Prochain objectif qui tombera le même jour que toi. Marathon de valence en Espagne le 19 novembre !!

        Je penserai à toi !!

        Thierry

        1. Salut Thierry,
          je te rassure, j’ai Paris 3 x, et à chaque fois j’ai prit chère dans la gueule. Bien sûr que tu prendra ta revanche en 2018 !!

          Concernant le 19 nov, on ira au charbon tout les deux !!

          Bonne fin de préparation, et encore merci de suivre ma passion.

          Thibault

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