Préparation Marathon : 1 ère moitié avant Berlin

Je suis un mauvais élève !, très longtemps que je n’ai pas pondu un article. Faute de temps !?, non juste pas la tête à çà.

Comme je suis un extrémiste j’ai été plongé à 100 % dans la CAP pendant deux ans, et puis je reviens à quelque chose de plus  » normal « , de plus équilibré. Pour preuve cette année j’ai passé 2 semaines à Miami avec des potes au lieu de mes 3 semaines tout seul au CREPS de Font Romeu d’aout dernier …, çà change un peu.

Je suis toujours super passionné, et je me donne toujours autant sur mes séances, et lors de mes compétitions, mais je suis sorti de ma bulle car il n’y a pas que la course dans la vie. Il y a la famille, les amis, les amours, la bouffe, les mauresques, les piscines de Rosé, … et puis qui je suis moi !?, pas un Pro ! Je ne cours pas pour manger, je fais ce sport par simple passion, plaisir, pour avoir du bonheur en plus dans ma vie.

Ma préparation

Elle a officiellement commencé le 1 er Juillet, avant çà j’ai un peu relâché, j’ai boxé de nouveau un petit peu, fait du VTT, du Cross Training, mais j’ai gardé toujours 3 séances de courses histoire de….

Depuis un mois et demi, c’est course, course, course, je n’ai pas loupé une séance, je n’ai aucun bobo, je suis sérieux par ce que je sais très bien que : DUR À L’ENTRAÎNEMENT, FACILE EN COMPÉTITION, alors je ne lâche rien.

Je commence à ressentir la charge d’entraînement, un état de petite fatigue entre les séances surtout les jours où je double les séances. Ne voyez pas une « larmichette » tomber sur ma basket, un mec avec le tatouage que j’ai sur le mollet ne peut pas se plaindre, il encaisse, et ferme sa gueule.

Je ne calcule plus mes kms effectués dans la semaine, mais je dois tourner entre 100 et 110/ 120 max par semaine.

Mes entraînements ont été très durs à faire sur Miami car là bas c’est la grosse période de chaleur, et surtout d’humidité, le coeur monte très vite dans les tours, c’est la bagarre à chaque séance, même les footing cool ( 13 km/h ) tu les sens passé. Je ne vous parle même pas des séances à allures spécifiques, ou travail au seuil … : la mort. Sur le travail de fractionné du type 1’/1′ la chaleur et  l’humidité n’ont pas le temps de te casser la gueule.

Là, je suis en Bretagne et je peux vous dire que çà fait du bien d’être au frais, je peux remettre de la « vraie » Vitesse dans mes séances lorsque c’est le travail du jour. Finis les burgers, les mojitos, les filles en mini short aussi, place au riz complet, galettes de sarrazin, et bouteilles de Saint Yorre.

Ce matin j’ai tapé mes 45′ de footing à jeun, en fin d’après midi j’aurai ma deuxième séance à faire : footing de 40′ + 4 x 6′ ( + de 17 km/h) avec 2’30 de récup active + footing de retour au calme de 10′ = je vais bien dormir cette nuit.

On est nombreux à préparer un Marathon en ce moment alors je vous envoie de la force, et du courage car un Marathon ce n’est pas 42, 195 km mais bien 8 à 12 semaines de préparation. Trop de gens bâclent leur préparation car tout ce qu’ils veulent c’est leur médaille, et leur t-shirt Finisher, ceux là non rien compris à cette discipline. Une fois la ligne d’arrivée franchie, ce n’est pas 42,195 km qui se finissent mais biens des heures et des heures, des km et des km encaissés à l’entraînement qui se terminent.

On y est pas encore !

J’ai des km à mettre dans mes jambes, et dans ma tête pour aller chercher mon chrono, promis je vous ramène un beau score, et surtout une grosse bagarre !

Vous commencez à connaître le dicton … : NO PAIN NO GAIN, BANG ! BANG !