Vous connaissez les bombes à retardement, et bien il y a aussi les rendus de course avec beaucoup de retard.

 

Semi-Maratrail du Muguet : bagarre pour le podiumLe 29 juin, je me suis lancé sur une compétition dont j’ai été ravi tant sur le plan performance, que plaisir. J’ai beaucoup couru depuis juin dernier, pas mal de km avalé tout seul à l’entraînement pour seulement 2 Marathons : Berlin en 2h35, Sénart en 2h39 ( 6 ème au classement ), et 1 semi- Marathon : Houston en 1h14’13.

Pas de saison de Cross-Country, alors que je m’étais régalé l’année dernière avec cette discipline que je ne connaissais pas. C’est le côté bagarre permanente qui me plait là dedans.

 

 

 

 

 

Cette saison, il y aura plus de compétitions, et voici la liste des courses auxquelles je vais prendre le départ :

 

Semi-Maratrail du Muguet : bagarre pour le podium

  •  semi-Marathon de Lille
  •  Marathon de Berlin
  •  semi-Marathon de Nice
  •  semi- Marathon de Houston
  •  Marathon de Los Angeles

 

Voilà mon trophée pour ma 3 ème place, je ne sais même plus ou il est à l’heure d’aujourd’hui, par contre j’ai à toujours les souvenirs de cette belle journée.

 

Je re concentre mon sport sur LA PASSION, LE PLAISIR, et mon kiff, c’est la bagarre que je me fais, et que je fais aux autres lors des compétitions. Moins de temps passé tout seul à l’entraînement, et plus d’actions. Je vais voir avec Le Coach comment on peut arranger la sauce.

 

 

Course plaisir

 Le trail du Muguet, c’est un semi en nature, çà va donc durer plus longtemps que mes 1h14’13 du dernier semi de Houston, en effet cela va durer 1h35’58 » de pure plaisir, à part dans les montées où je suis vraiment mauvais, une vraie merde, je dois rendre plus dur au mal mes jambes.

 

Le terrain de jeux

Semi-Maratrail du Muguet : bagarre pour le podiumLa course se déroulait dans la forêt de Meudon, un super spot que je ne connaissais pas. C’est seulement à quelques minutes de Paris, et vous vous retrouvez en pleine forêt au milieu de nul part.

La météo, ce jour-là était simplement parfaite !, J’ai sorti ma tenue camouflage histoire de me mettre dans l’ambiance course nature, et ne pas être vu de mes ennemis 🙂 . Çà monte des bonnes grosses côtes, çà descend des trucs où tu lâches les freins, et c’est à celui qui est le plus vaillant. Il y a plein de boue, des trucs à sauter, un balisage qui parfois te fais carrément t’arrêter pour trouver la balise accrochée aux arbres. C’est vraiment un pur plaisir, j’ai lancé le chrono sur ma montre, mais je ne la regarde jamais hormis vers la fin de la course.

 

Je cours seul, ou bien avec des mecs qui je crois sont de mon niveau, mais en fait çà décroche au bout d’un moment, pour preuve, je vais finir 3 ème. Comme je l’ai annoncé juste avant le départ sur ma page Facebook, c’est une course pour le plaisir ! Attention plaisir ne veut pas dire que je ne vais pas me battre contre moi-même, et contre les autres.

Il va y avoir de la castagne, un mec que je rattrape avec qui je cours pendant quelques km puis que je laisse dans le fossé : 1 paire tibias 1 !

Et puis il y a cette bagarre, grosse bagarre qui se fait sur les 3 ou 4 derniers km jusqu’aux 50 derniers mètres.

 

Un gars pas content

 

Sur la photo derrière moi ( 50 m …), vous pouvez voir Mr « Pas content », c’est un gars avec qui j’ai couru longtemps pendant la course, et puis un moment, on se perd, lui décide de prendre à Droite vers des bénévoles qu’il voient à 150 m, moi, je vais à gauche, au final, j’ai pris le bon chemin, pas lui. Quand bien même vus que je suis une merde sur les grosses côtes le mec me rattrape sur un mur, et au final prend bien 200 m d’avance.

 

Fight

Là, on est sur le dernier km et il est loin, tellement loin que je ne l’ai plus vu pendant un moment, mais le chien de la casse va se réveiller.

Je le vois au loin et je décide d’essayer, essayer de le remonter, il faut bien essayer au moins. Je vois ma cible de plus en plus grosse, putain, je peux me le faire ! Des bénévoles m’ informent qu’il ne reste que 400 m avant la ligne d’arrivée, c’est à ce moment-là que mon cerveau se retourne et ne veut qu’une chose : casser la paire de tibias qu’il y a devant moi.

Mon adversaire me sent arrivé et essaye de se bagarrer avec moi, mais je suis plus rapide que lui et gagne ma place sur le podium sur les 50 derniers mètres.

Le taf a été fait, et bien fait, j’ai pris beaucoup de plaisir durant la course, et cerise sur le gâteau, je fais un podium grâce à mon côté  » lâche rien « .

Mr  » pas content « , c’est par ce que ce mec, une fois la ligne franchie vient me voir pour me dire que je n’ai pas l’esprit Trail, du fait que je ne l’ai pas attendu lorsque lui a prit la mauvaise direction. Je lui réponds que moi, je viens du ring, puis de la route alors son esprit « Trail » il peut se le mettre bien profond.

Je coupe la discutions, car je n’aime pas les échanges houleux, on bout d’un moment les paroles ne suffissent plus, et je me bagarre, que je gagne ou que je perde, au moins les choses sont claires et parlent d’elles-mêmes.

 

 

6 commentaires

  1. « L’esprit trail » mdr !!
    Une course est une course, s’il n’a pas été capable de trouver la bonne piste tant pis pour lui.
    Je suis plutôt trail à la base et attendre quelqu’un sur une course c’est une première !
    Bravo pour ce classement !

  2. HAHA ils me font rire avec « l’esprit trail », je suis mort de rire après avoir lu ton compte rendu !
    Moi aussi je fais du trail, mais si j’ai un mec devant moi, mon objectif c’est de le griller, point barre ! Si il veut qu’on l’attende, il n’a qu’à aller faire de la randonnée 🙂
    Félicitations pour ton podium, continue comme ça, j’adore l’esprit de ton blog !

    Jérôme

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