Arrivé sur place, je prends mes marques, et essaye de me caler au mieux avec le jet lag ( décalage horaire ).
Le samedi je vais récupérer mon Grillz, je traine un peu au Running Expo (qui à part le stand Skechers, est super naze) puis je vais au cocktail organiser par Skechers. J’y fais la connaissance d’un autre athlète Skechers, qui lui vient du Canada ( une belle machine qui tourne en 2h27 sur Marathon). On fait la photo de groupe de tous les athlètes Skechers international, avec le Boss, Meb Keflezighi ( vainqueur de Boston cette année, de NY en 2009), une vraie star ici.
Je reviens sur l’histoire de mon dossard, à la base je pouvais participer au semi- Marathon Championship US car je viens courir pour les couleurs de Skechers qui est partenaire de la course. Ce semi- Marathon pars à 6h55, et il n’y a que les runners Élite, le parcours est le même que celui pour les Non-élites qui eux partent à 7 h.
Moi je ne suis pas encore une machine (Runners élite), alors je reste à ma place, ne brûle pas les étapes, et prend le départ avec les « petits » .
Mes affaires sont déjà prêtes depuis hier soir je n’ai qu’à prendre une douche, manger une demi-banane, boire mon café, et me rendre sur la ligne de départ.
Voici les consignes du coach :
Puis après, je dois accélérer tout doux …
Ce qui l’en est sur le terrain :
km 5 : 18’03
km 10 : 36’07
k15 : 54’12
km 20 : 1h12’21
J’arrive au semi en 1h16’03 » , putain j’aurais pu être en dessous des 16 minutes, ça race !
Mon allure sur cette course : 3’36 »/km
Ma vitesse sur cette course : 16,64 km/h
Mes sensations pendant la course
Go speed 3 avec laquelle j’ai couru
Déjà, l’ambiance est morte, tu m’étonnes la course à commencée à 7 h …, le parcours pas très beau d’après mes souvenirs (je m’en fou, je ne vois rien à chaque fois, dans ma bulle à fond)
Physiquement , dans l’ensemble super-bonnes ( mes sensations ), comme vous avez pu constater je suis un peu trop rapide au passage du km 5, et 10 comparer à mon à ce que le Coach a programmé. Je n’ai pas de coup de mou, le mental est bon. J’essaye de toujours être à la limite, c’est-à-dire travail au seuil semi- Marathon.
RUN FORREST, RUN
Sur cette course, je cours pour à vrai dire tout le temps seul , j’ai juste 2, ou 3 têtes à abattre. Principalement, un petit gars, et une grande nana qui courent côte à côte. Ils sont quand même super loin devant moi, plus de 200 mètres. Je suis peut-être, aux km 17 quand je les vois pour la première fois, je me les mets en ligne de mir, mais à un moment je me dis presque que c’est un impossible, j’ai dit presque …Le petit gars accélère, et lâche la nana, je mets vraiment du temps, mais j’arrive à l’accrocher ( la nana ), et à la dépasser au km 20, quant aux aux mecs il est encore loin devant.
Je repars le sac à dos plein
Finish Line
J’accélère encore sur le dernier km, et sur les derniers 200 mètres quand je vois la ligne d’arrivée, mon
cerveau part en couille s ! Je tape un sprint de chien de la casse, et je bouffe encore 3 places, dont le fameux petit gars.
Oh putain !, les mecs sont verts, ah ah ah ! trop bon.
Je me suis vraiment arraché sur ces 200 derniers mètres, au point que je suis à deux doigts de gerber (vomir), mais non çà sort pas …
En compétition, le finish est le moment que je préfère , que çà soit sur un Cross, 10 k, semi, ou un Marathon, d’autant plus quand j’ai des têtes à abattre , et aussi car c’est la fin de la souffrance.
It’s Over !!!
Avec du recul
Je comprends de mieux en mieux les différentes distances sur lesquelles j’évolue, et comment les gérer, mais j’ai encore beaucoup de travail pour arriver là où je veux. Je viens d’avoir 34 ans, j’ai on va dire encore 6 ans pour progresser, et me rapprocher au max des 2h20 sur marathon. Il n’y a pas de secret, faut bosser, bosser, et bosser, car les années passent très vite.
Dans la vie j’ai un truc en tête, être heureux ! Mon bonheur, c’est ma famille, un peu ma vie sociale ( mes potes, et petites copines), et beaucoup le sport, alors faut savoir ce qu’on veut et se battre pour y arriver.
Dimanche après-midi, j’ai mangé une putain de quesadilla , et un burrito dans un restau Mexicain, suivit de 3 donuts , le tout accompagné de deux, ou trois cocktail Margarit a. J’ai bu mes 3 litres d’eau jusqu’au soir, et fais 30 minutes de stretching le soir .
Le lendemain matin, réveil à 6 heures du mat, pour pouvoir taper mon footing de 45′ à 13 km/h de moyenne , avant de prendre mon vol direction Paris.
Je suis pas mal, même beaucoup dans ma bulle, « mon monde », un peu comme un autiste …
Le blog, Facebook, et instagram No pain No gain Running me permet de faire partager ma passion aux autres, et de m’ouvrir au monde extérieur, et non pas de gonfler mon ego.
2 commentaires
Lu !!!!!
Suis très fière de toi ! C’est toi le meilleur !
Merci Championne !