Par où commencer …?

Surement par le coup de fil de Skechers, la marque avec laquelle No pain No gain Running collabore.
On est vendredi soir, et on m’annonce que je pars (si je suis ok) mercredi pour le semi-Marathon de Houston, n’ayant aucune obligation ni familiale, ni professionnel, ma réponse est déjà toute vue ! Je dois avant de partir participer au championnat départemental de Cross, ou je me qualifierai pour les régionaux qui ont lieu le 25 janvier.
Running Trip : Semi-Marathon de  Houston "vous m'entendez ?"
Thank Anna

J’ai fait mon Cross départemental le 11, le semi de Houston sera le 18, le cross Régional le 25 janvier, et je dois si je me qualifie faire les inter-France de Cross le 8 février, ou bien le 10 km de Vincennes, dans le cas contraire.

 

Ah ouais …le début de l’année 2015 est chargé (tant mieux car je dois travailler mon allure au seuil), s’ensuit le semi-Marathon de Paris en Mars, et le marathon de Paris, ou Boston à Avril.

 

Depuis que j’ai rencontré Jérôme Moro, mon nouveau podologue (Podologue de Christelle Daunay, du Stade Français, et du PSG), mon problème récurrent de TFL a disparu, grâce à mes nouvelles semelles. Du coup ma petite ascension dans le monde de la course à pied peut réellement commercer.

 

Avant c’était ce schéma-là :

Je me prépare pour un Marathon pendant 3 mois j’inclus un 10 km, et un semis dans ma prépa, je me blesse plus ou moins, donc on me fais une infiltration au genou, toujours pour le même problème (TFL), je fais mon Marathon, où j’éclate mon chrono à chaque fois puis-je stop la course pendant deux mois. On  essaye de me soigner, jusqu’à la prépa de mon prochain marathon.
Voilà le manège incessant que j’ai eu pendant plus de deux  ans, la putain de sa race !, avec bien sur à chaque fois des espèces de dépression, ou un truc dans le genre. Cette pseudo dépression étant due au fait que je ne puisse pas courir.
Depuis Berlin (le marathon) en septembre dernier, ou j’ai tapé 2h37, c’est du non stop, je cours, je cours, et je cours. j’ai regardé mon planning, et sur les 45 derniers jours, je n’ai eu que 3 jours de repos …
Je touche du bois, je n’ai aucune blessure!
Entre la course, le renforcement musculaire, et le stretching, j’ai 11 séances par semaine, finis le bricolage, je suis investi à 200 %.

Venons en a ce petit Running- trip, pourquoi je pars à l’arrache ?, prévenu à la dernière minute pour le semi-Marathon de Houston, car l’athlète élite de chez Skechers ( un mec qui court en 2h14 le Marathon) s’est blessé, tant mieux pour moi.

 

Lundi, et mardi pour faire mes derniers coaching, préparer mes affaires, et je m’arrache mercredi en fin de mâtiné, sympa.
Arrivé sur place, je prends mes marques, et essaye de me caler au mieux avec le jet lag ( décalage horaire ).

 

 

 

J’ai 3 jours pour profiter (je ne peux ni boire, ni manger …) de Houston avant la course :
  •  le jeudi, je cours un petit peu, je pars trainer à Galeria, un mall ( centre commercial ) de malade, ce n’est pas la gallérie marchande de carrefour ( ah ah ah ). Là-bas j’y fais faire mon Grillz en or blanc, je fais les boutiques, je bave devant tous les restaurants Burger, Mexicain, et autres donuts … Le soir, je suis convié à un dîner de charité, c’est cool.
  • Le vendredi, je cours un peu plus (40’ cool, puis 5’ à 17 km/h), je vais au Zoo je récupère mon dossard, j’en profite pour faire connaissance avec le Team Skechers Performance US, et récupérer ma dotation.Le soir je vais au dîner des coureurs Élite.
  • Le samedi je vais récupérer mon Grillz, je traine un peu au Running Expo (qui à part le stand Skechers, est super naze) puis je vais au cocktail organiser par Skechers. J’y fais la connaissance d’un autre athlète Skechers, qui lui vient du Canada ( une belle machine qui tourne en 2h27 sur Marathon). On fait la photo de groupe de tous les athlètes Skechers international, avec le Boss, Meb Keflezighi ( vainqueur de Boston cette année, de NY en 2009), une vraie star ici.

 

Je reviens sur l’histoire de mon dossard, à la base je pouvais participer au semi- Marathon Championship US car je viens courir pour les couleurs de Skechers qui est partenaire de la course. Ce semi- Marathon pars à 6h55, et il n’y a que les runners Élite, le parcours est le même que celui pour les Non-élites qui eux partent à 7 h.

Moi je ne suis pas encore une machine (Runners élite), alors je reste à ma place, ne brûle pas les étapes, et prend le départ avec les « petits ».

Dimanche, 5 heures du mat, mon réveil sonne, c’est parti pour la bagarre !

Mes affaires sont déjà prêtes depuis hier soir je n’ai qu’à prendre une douche, manger une demi-banane, boire mon café, et me rendre sur la ligne de départ.
l’objectif visé par mon coach : 1h14, çà veut aussi dire 1h14’59 » …

7 heures, le coup de feu du départ de la course est donné !

Voici les consignes du coach :
  • 5 km en 18’20
  • 10 km en 36’30
  • Puis après, je dois accélérer tout doux …

 

 Ce qui l’en est sur le terrain :

  • km 5 : 18’03
  •  km 10 : 36’07
  • k15 : 54’12
  • km 20 : 1h12’21

J’arrive au semi en 1h16’03 », putain j’aurais pu être en dessous des 16 minutes, ça race !

  • Mon allure sur cette course : 3’36 »/km
  • Ma vitesse sur cette course : 16,64 km/h

Mes sensations pendant la course

 

Running Trip : Semi-Marathon de  Houston "vous m'entendez ?"
Go speed 3 avec laquelle j’ai couru

Déjà, l’ambiance est morte, tu m’étonnes la course à commencée à 7 h …, le parcours pas très beau d’après mes souvenirs (je m’en fou, je ne vois rien à chaque fois, dans ma bulle à fond)

 

 

 

 

 

 

 

Physiquement, dans l’ensemble super-bonnes ( mes sensations ), comme vous avez pu constater je suis un peu trop rapide au passage du km 5, et 10 comparer à mon à ce que le Coach a programmé. Je n’ai pas de coup de mou, le mental est bon. J’essaye de toujours être à la limite, c’est-à-dire travail au seuil semi- Marathon.

 

RUN FORREST, RUN

 Sur cette course, je cours pour à vrai dire tout le temps seul, j’ai juste 2, ou 3 têtes à abattre. Principalement, un petit gars, et une grande nana qui courent côte à côte. Ils sont quand même super loin devant moi, plus de  200 mètres. Je suis peut-être, aux  km 17 quand je les vois pour la première fois, je me les mets en ligne de mir, mais à un moment je me dis presque que c’est un impossible, j’ai dit presque …Le petit gars accélère, et lâche la nana, je mets vraiment du temps, mais j’arrive à l’accrocher ( la nana ), et à la dépasser au km 20, quant aux aux mecs il est encore loin devant.

Je repars le sac à dos plein

Finish Line

J’accélère encore sur le dernier km, et sur les derniers 200 mètres quand je vois la ligne d’arrivée, mon cerveau part en couilles ! Je tape un sprint de chien de la casse, et je bouffe encore 3 places, dont le fameux petit gars.
Oh putain !, les mecs sont verts, ah ah ah ! trop bon.
Je me suis vraiment arraché sur ces 200 derniers mètres, au point que je suis à deux doigts de gerber (vomir), mais non çà sort pas …
En compétition, le finish est le moment que je préfère, que çà soit sur un Cross,  10 k, semi, ou un Marathon, d’autant plus quand j’ai des têtes à abattre, et aussi car c’est la fin de la souffrance.

It’s Over !!!

Avec du recul

 

Je comprends de mieux en mieux les différentes distances sur lesquelles j’évolue, et comment les gérer, mais j’ai encore beaucoup de travail pour arriver là où je veux. Je viens d’avoir 34 ans, j’ai on va dire encore 6 ans pour progresser, et me rapprocher au max des 2h20 sur marathon. Il n’y a pas de secret, faut bosser, bosser, et bosser, car les années passent très vite.

Dans la vie j’ai un truc en tête, être heureux ! Mon bonheur, c’est ma famille, un peu ma vie sociale ( mes potes, et petites copines), et beaucoup le sport, alors faut savoir ce qu’on veut et se battre pour y arriver.

Dimanche après-midi, j’ai mangé une putain de quesadilla, et un burrito dans un restau Mexicain, suivit de 3 donuts, le tout accompagné de deux, ou trois cocktail Margarita. J’ai bu mes 3 litres d’eau jusqu’au soir, et fais 30 minutes de stretching le soir.

Le lendemain matin, réveil à 6 heures du mat, pour pouvoir taper mon footing de 45′ à 13 km/h de moyenne, avant de prendre mon vol direction Paris.

Je suis pas mal, même beaucoup dans ma bulle, « mon monde », un peu comme un autiste …

 Le blog, Facebook, et instagram No pain No gain Running me permet de faire partager ma passion aux autres, et de m’ouvrir au monde extérieur, et non pas de gonfler mon ego.

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