Gamin, adolescent, jeune homme, et aujourd’hui homme de 34 ans (putain déjà !) j’ai gardé la même ligne de conduite. Beaucoup, beaucoup de sport, un peu de petites copines et de potes, et très peu de lecture, au grand désarroi de ma mère qui dévore les livres comme moi, j’ai pus manger des rounds en boxe, et aujourd’hui des kilomètres en course a pied.
Les seuls bouquins qui me plaisent, c’est sur le grand banditisme, et le sport.
Je viens vous parler de « Ma course en enfer » le livre de Fouad Chouki, ce nom ne vous dit rien ? Et bien moi aussi, il ne me disait rien, par ce que je n’y connais rien en athlétisme concernant les athlètes, à part certains très grands.
Fouad Chouki
Spécialiste du Demi-fond, 1500 mètres, il a fait ses débuts aux côtés de Bob Tahri et Mehdi Bala, qui eux sont toujours sur le circuit des plus grosses compétitions mondiales d’athlétisme.
Jeune athlète très prometteur dès son plus jeune âge, il gagne une médaille d’or en 2001 aux Jeux méditerranéens de Tunis, et finit en quatrième position lors des Championnats d’Europe d’athlétisme 2002 de Munich l’année suivante.
Champion et recordman de France du 1 500 mètres en 3.30:83, 3e du meeting de Golden League à Zurich 2003 derrière Hicham El Guerrouj et Bernard Lagat. Il doit suspendre sa carrière après avoir été contrôlé positif à l’EPO le 27 août 2003 à la suite de la finale du 1 500 mètres de ces Championnats du monde d’athlétisme 2003 au Stade de France de Saint-Denis.
Aujourd’hui, c’est un bandit, il est dans diverses affaires de stupéfiants, à eu une histoire de soi-disant viol, mais aussi des histoires de tirs au fusil à pompes …
Je ne glorifie pas du tout ce mode de vie, mais pour moi, il n’y a rien d’extra là-dedans, car plus jeune avant d’être Coach sportif, j’avais une vie différente de celle dont je mène aujourd’hui … Pour vous dire, j’ai un de mes meilleurs amis (qui plus jeune était un espoir du foot Français, la même histoire …) qui vient de prendre une peine de 10 ans, ah ah ah trop marrant ce même pote vient de m’appeler à l’instant alors que je suis entrain d’écrire sur lui ( hé oui, il a un téléphone portable en cellule, VIVE LA FRANCE !!!).
Ma course en enfer, le livre
Édité en 2009, moi, je l’achète en 2014, j’ai pris mon temps, comme pour commencer la course. Je ne suis pas croyant, mais Dieu sait que je n’aime pas lire, et pourtant, j’ai fumé le bouquin en une journée. Dedans, il y a du sport, et du petit voyou, çà me parle, et donc je vous en parle.
Je ne vais pas vous racontez le livre, c’est comme si je, vous racontez la fin d’un film, mais je peux le survoler. Fouad raconte ces débuts super prometteurs en course, alors que lui ce qu’il veut, c’est jouer au foot. Il n’aime pas courir, encore moins souffrir, et comme il le dit : la course, c’est en grande partie du mental, pourquoi ? Et bien par ce que c’est de la souffrance pure ! Le surfeur doit ramer pour ensuite kiffer surfer sa vague, le basketteur lui dribble dans le but de marquer un panier. En course a pied, vous courez, c’est tout ! C’est le sport le plus dur que je n’ai jamais pratiqué, que ce soit à l’entraînement, ou en compétition.
Je suis un peu déçu, car j’aurais aimé qu’il en raconte un peu plus sur le monde obscur du dopage, mais surement ne pouvait-il pas, car trop de noms seraient sorti. Mais je partage le même point de vue que lui, à savoir : si Mr X qui se dope est battu par Mr Y, ou même si ce même Mr Y arrive juste derrière, et bien c’est qu’il dopper lui aussi. En gros, un non doper ne peut pas concurrencer avec un mec plein d’EPO et autres produits dopants, c’est mathématique.
Le livre est bien, aurait pu être mieux, mais au moins le mec a eut les couilles d’avouer s’être dopé, et d’en écrire un bouquin.
173 pages, qui se lisent bien, même quand vous n’aimez pas lire, surtout qu’en ce moment, la météo se prête plus à rester au chaud plutôt que d’aller boire un verre en terrasse.
MA COURSE EN ENFER de FOUAD CHOUKI aux éditions Hachette Littérature
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Si vous voulez un livre qui parle de dopage, par contre en vélo mais pas en cap, je vous recommande chaudement « Nous étions jeunes et insouciants » du champion Laurent Fignon.
Il y avoue s’être dopé sous la pression des autres membres de son équipe qui le faisaient, cite tous les noms sans complaisance, rend hommage à certains et en démolit d’autres sans pitié.
Voici la quatrième de couverture :
Vainqueur du Tour de France à deux reprises, Laurent Fignon entre, à 22 ans, dans la légende du cyclisme français. Il incarne la jeunesse, la fougue, l’impertinence, et rivalise avec des coureurs comme Bernard Hinault, à qui il rend un vibrant hommage.
Entre 1982 et 1993, Laurent Fignon connaît tout ce qu’un champion hors normes peut espérer et redouter : le dépassement de soi, la gloire, une blessure grave, le doute, la tentation du dopage et le terme d’une carrière exigeante.
Dans ce témognange sans concessions, l’ancien champion, devenu cmmentateur sportif à France Télévisions, nous dévoile aussi, et pour la première fois dans ce milieu, ce qu’était alors le métier de coureur cycliste avec ses fêtes, ses trahisons, ses combines, mais aussi les filles, la camaraderie et, bien sûr, le dopage…
» L’ouvrage regorge de belles histoires de jambes qui brûlent, de rage de vaincre, de défaillance et d’orgueil. De cyclisme, tout simplement. » (Le Monde)
Merci, je vais aller jeter un oeil à cet ouvrage.
Merci de suivre NPNGRunning.
Thibault