Plus vous cherchez la performance, plus il faut s’entraîner, et il se peut qu’au bout d’un moment, vous en ayez ras le cul. C’est ce qui m’est arrivé en fin de préparation sur mon dernier Marathon, pour couronner le tout les conditions climatique ( gros vent de face ) m’a empêché de réaliser un nouveau record, PUTAIN !!!.

 

Petit pseudo burn-out de l’entraînement surtout, car la compétition, j’adore çà, vous êtes en groupe, il y a de la bagarre donc la motivation vient toute seule.

Cet article ne traite pas d’une technique d’entraînement, mais simplement d’un fait, d’une expérience vécue.

 

L’envie

L'après compétition : la motivation pour repartir au charbon
La motivation revient avec la compétition

Avant tout, lorsque vous courrez tous les jours, voir parfois deux fois par jour, il faut avoir envie. Après une grosse compétition, je fais toujours une pause, qui a plus tendance à être dans la tête que les muscles, avoir envie de nouveau de taper des km, ce n’est pas chose simple, pour çà, je fais une sorte de privation ( je ne cours pas du tout jusqu’à en sentir le manque).

La reprise se fait quand la tête en aura envie, bien sûr, il faut que le corps est eu suffisamment de temps pour récupérer, çà, c’est clair, surtout après une prépa Marathon.

 

Cette fois-ci, l’envie est revenue assez rapidement, plus précisément deux semaines après la compèt. Comme je l’ai annoncé dans le dernier petit article, je prendrai le départ du semi-Marathon de Saint Germain- en Laye dimanche prochain, c’est un semi bien casse pattes sur lequel il va y avoir du cassage de tibias …

 

Qu’est-ce qui nous pousse à courir ?, pas l’argent vu la hauteur des prize money (même au plus haut niveau), non !, c’est la passion, qui comme tout autre chose peut devenir indigeste si on en ingurgite trop d’un coup. On va dire qu’il faut prendre le temps de digérer, pour reprendre goût à cet aliment que l’on va garder longtemps en bouche pour bien sentir toutes les saveurs.

Comme je vous l’ai dit, en fin de prépa Marathon çà me gonflait de courir, je faisais mes séances vite faites, bien fait, histoire d’avoir la conscience tranquille, point barre.

 

Pas d’inquiétude

Laisser vous le temps de penser à autre choses, de faire d’autres choses que de manger vos pâtes complètes, et d’allumer votre Garmin … Si cela doit prendre 3 semaines, 1 mois, pas de problème !, mais au moins vous partirez de nouveau avec la faim au ventre, l’envie de manger des km, et des séances de vitesse.

Dans mon cas, j’aurai laissé 1 mois entre deux compétitions, cette course (le 29 mai) me donne une raison de reprendre l’entraînement sinon j’aurai traîné la pattes, et j’aurai continué à me nourrir de Choco Bons et de Kebab …

 

READY TO FIGHT

Je suis prêt pour la bagarre, paraît-il qu’il y a une, voir deux sacrées montées, on va retrouver des gens dans le caniveau … Çà, c’est bon, même si çà doit être moi. Pas de prise de risque, pas de progression. À la bagarre !!!

3 commentaires

  1. Hey!

    Merci pour cet article déculpabilisant (même si clairement il s’adresse plutôt à des coureurs avec un bon niveau).

    Se laisser le temps c’est cool, mais la reprise est toujours dure! C’est peu être une histoire de niveau (je cours depuis un an ou deux, mais pas toujours régulièrement, j’habite dans un coin avec pas mal de dénivelé, je trouve pas de co-équipier de course stable, j’ai du gras à trainer… bref), mais dès que je fais une pause, disons de 3 semaines, la reprise est TELLEMENT dure! comme si je n’avais pas couru depuis un an…

    J’imagine que la solution serait de jamais lâcher, et faire du renfo musculaire régulièrement pour pas que le corps s’encrasse.. va falloir se bouger, no pain no gain!

    1. Salut,

      Oui cet article s’adresse à tous les niveaux de coureurs, et pas seulement l’élite. Comme tu l’as dit : la solution est de ne jamais couper la pratique du sport, au max 7 jours sans rien faire du tout.

      Merci de suivre NPNGRunning

      Thibault

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