Vous avez eu l’avant, place à la course.

Semi-Marathon de Barcelone : au rapport !Pas de nouveau RP (Record Personnel), cette course m’a permit de me remettre dedans sérieusement dans la tête, et les jambes.

Ma préparation pour cette course a été consciencieuse sur le terrain, mais moins à la lettre sur le reste, je parle de l’entraînement invisible : alimentation, hydratation, stretching. Venons en au fait : 1h15’54 qui est loin de ma meilleure performance sur cette distance (1h14’13 »).

 

http://edreamsmitjabarcelona.com/ficha/?dr=368&y=2017

 

Bien évidemment, je ne suis pas satisfait de ce chrono, qui pourtant ne représente pas la qualité de ma course.

 

 

The Day

Départ de la course à 8h45, çà me va ! Au réveil (6h15), je me sens bien, couché pas tard avec un plat de pâtes dans le ventre, je suis d’état d’esprit à aller me bagarrer. Ils avaient prévu de la pluie, il n’en est rien, par contre on a manger un bon vent de face qui ne nous a pas aidé.

Mon petit-déjeuner : 1 café, 1 morceau de pain, 1 banane, 1 gel anti-oxydant 10 minutes avant le départ.

IMG_20170212_110945J’ai choisi de courir avec les Go Run 5 que je viens de recevoir, elles sont normalement destinées à mon entraînement seulement (car plus d’amorti, et moins nerveuse que les Speed), mais j’ai envie de voir ce que çà donne sur une course. En effet plus d’amortis, et un peu moins de relance, ce n’est pas ce détail qui fait que je n’ai pas battu mon temps.

Avant de quitter mon pote qui m’a amené jusqu’au point de départ en scooter, on se boit de nouveau un petit café, histoire de bien-être réveillé, surtout moi qui ai du pain sur la planche, à couper à la hache.

Mon échauffement dure 20 minutes : 15 minutes de footing + 5′ de montée cœur avec les gammes et 3 ou 4 ligne droite en vitesse. Je me place sans trop de difficulté à ma place (sur le côté, et devant) dans le sas, j’attends moins de 10 minutes avant que le départ ne soit donné.

Rien à dire sur l’organisation de la course, si ce n’est que je n’ai pas eu à présenter ni de certificat médical, ni de justificatif de perf pour être dans le sas – 1h20.

Je vais essayer de retrouver dans mon cerveau des débris de souvenirs de course …

Bon, déjà le décor, je ne me souviens de rien, à part les 3 ou 4 derniers km dont une partie longe la plage.

Je pars sur de bonnes bases, toujours bien dans la tête et les jambes suivent. Je cherche mon allure que j’ai un peu de mal trouver, soit trop lent, soit trop rapide. Les km 1 et 2 se font en 3’29, et 3’24, puis je montes dans les 30″. Je fais même le km 16 en 4’/km, oui vous avez bien lu ! Un point de côté de chaque côté du buste m’a flingué le souffle, et ma cassé le rythme d’un coup. Bien sûr que tu penses à abandonner, car tu ne sais pas si le bordel va durer encore longtemps. Cette question trouve vite la réponse : ON LÂCHE RIEN ! Et on sauve les meubles.

Je cours en paquet, ou derrière au moins un mec au début de la course puis vers le 13 ème km je commence à cavaler tout seul, je remonte petit à petit au niveau du 18 ème km. Je pousse sur les jambes au km 19 et j’essaye de remonter

 

Physiquement

Je pense avoir été plus ou moins bien sur mon état de forme générale, musculairement les jambes ne m’ont pas lâchées, je sentais parfois que l’on était à la limite du lactique (ce qu’on appelles le travail au seuil : seuilhttps://nopainnogainrunning.com/quest-ce-travail-au-seuil), mais d’un point du vue force mes petites guibolles étaient bien présente.

 

Au niveau du rythme cardiaque

178 bpm de moyenne pour une vitesse moyenne de 17 km/h (3’35/km)

Les derniers mètres avant de réaliser ce chrono de Merdasss

Je pense que le fait d’avoir pris un peu plus de temps à l’échauffement (5′ de plus) m’a servit. Par contre, la chose relou qui m’est arrivée, c’est un double point de côté, sympa. Ils sont apparus vers le km 14, pour totalement partir 2 km plus loin. Comment je m’en suis débarrassé ? En ralentissant, si je me réfère à ma montre tomtom. Elle me donne un km 15 : 3’40/km et km 16 : 3’46:km, oui en effet çà casse l’allure de course, et surtout mentalement, vous avez peur soit de devoir, vous arrêtez, soit d’avoir un doute sur le fait de finir la course en courant.

 

 

 

 

Je n’ai qu’une hâte, c’est que ce putain de double point de côté disparaisse afin de pouvoir reprendre la bagarre. Et elle reprend juste à temps pour les derniers km, vers le 17 ème donc, où j’essaye de remonter sur les cibles (les autres coureurs) que j’ai devant moi. Je remonte quelques coureurs, au total, je pense peut-être une petite dizaine sur les 4 derniers km.

Sur les deux qui me reste (de km) j’accélère, et je finis les 200 derniers mètres comme un chien de la casse dans le but de gratter des secondes. J’ai bien fait, car cela me permet quand bien que mal de finir en moins d’ 1h16.

 

 

Le finish en vidéo

Même si je sais que le record ne peut être battu, j’applique quand bien même ma religion : le Lacheriennisme.

 

 

Ma montre TomTom me donne  :

 

  • un dénivelé + de : 247 m
  • un chrono de : 1h15’53
  • une allure de : 3’34:km (17 km/h)
  • une fréquence cardiaque de : 178 bpm
  • une fréquence des foulées de : 176 foulées/ min

 

 

 

L’après-course

 

Elle fut très cool …, on est à Barcelone ! Une ville qui offre beaucoup plus de liberté qu’à Paris, et la France dans son ensemble. J’ai bien manger, bien bu, bien tout … !

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion

Concernant la course, je ne bas pas mon record malgré une bonne forme générale. Je me console en me disant que s’il (même s’il n’est pas bon d’utiliser les si) n’y avait pas eu cette histoire de point de côté, et le vent de face j’aurais bien mit sincèrement 30 sec de moins. Il y a beaucoup de coureurs de bon, et très bon niveau ce qui permet de courir en paquet, plus facile que de courir tout seul (surtout avec un vent de face).

Sur le weekend à Barcelone, je retiens que c’est une superbe ville, les gens sont cool, notre  pouvoir d’achat est bon en tant que Français, et que je serais bien parti en boîte le samedi soir, pas l’idéal lorsqu’on court le lendemain …

 

 

 

 

La suite

Çà va arriver vite avec le semi-Marathon de Paris le 5 mars, une course sur laquelle je vais être plus minutieux en terme d’alimentation, récupération, et bien évidemment sur l’entraînement. Je veux descendre dans les tours et avoir un 1h13′ et des poussières à l’arrivée. Je pense qu’en mettant tout en place çà va être jouable ! À quoi bon se fixer des objectifs si on n’y croît pas !?

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