Le titre de l’article est très politiquement correcte, hé oui que voulez vous, j’ai changé, je ne suis plus le même maintenant … Non je déconne ! Voici le vrai titre de cet article : POURQUOI CERTAINS SE CHIENT DESSUS (au sens propre du terme ) PENDANT UNE COMPÉTITION ? Ah, ah, ah !!!

 

Problème gastrique en course a pied, c'est la merde !
Yohan Diniz à RIO

C’est notre athlète Français sur la marche à pied 50 km aux jeux de Rio qui m’a inspiré pour écrire cet article. Le pauvre …, si vous avez suivi son aventure vous avez pu voire qu’il lui ait arrivé un peu petit problème

 

 

 

La coulée verte

J’ai vu çà une fois de mes propres yeux, c’était lors du Marathon de Nice. Il y avait un coureur non voyant qui bien sur courait attaché à un coureur voyant ( son guide ) histoire de ne pas se péter la gueule. Et bien devinez quoi !?,le guide s’était chier dessus, bien comme il faut, et pas juste un petit prout qui dégénère. Impossible pour lui de s’arrêter vu qu’il fait le guide pour le non voyant, et qu’en plus c’était un non voyant avec un sacré niveau en CAP. Vous imaginez pour le pauvre mec : en plus de ne pas voir, il se prend l’odeur de la merde pendant une bonne partie du Marathon.

 

Je fais le malin car cela ne m’est jamais arrivé, mais il ne faut jamais dire jamais, on ne sait jamais …

Ce que j’ai remarqué c’est qu’après certaines ( c’est rare, peut être 2 x / an ) grosses séances de vitesse, ou surtout après un Marathon ( j’ai dit après les gars ! commencez pas à vous marrer) j’ai la chiasse pendant quelques heures. Pas de problèmes car à ce moment là je suis en lieu sur : chez moi ou dans ma chambre d’hôtel. Et puis cela reste plus ou moins controlé, çà n’arrive pas comme çà, comme une perquisition des flics à 6 heures du matin chez toi.

 

Mais pourquoi ?

Voici les causes du problème qui peut fortement vous emmerdez :

Problème gastrique en course a pied, c'est la merde !
Dur !
  • alimentation non adaptée : boisson trop fraiche, aliment trop difficile à digérer, apport hydrique ou alimentaire trop important.
  • conditions atmosphériques trop chaudes
  • déshydratation
  • ischémie mésentérique (défaut d’apport sanguin au système digestif) en raison de la redistribution du flux sanguin vers les muscles lors de l’effort au détriment de la circulation sanguine intestinale.
  • Micro traumatismes intestinaux par accumulation des micro chocs occasionnés par le ballotement intestinal lors de la course à pied.

 

Mieux vaut prévenir que guérir

  • éviter les fibres (fruits, légumes) et les aliments difficiles (lipides, protides…) à digérer juste avant une séance sportive ou une compétition sportive
  • éviter les fibres (fruits et légumes) lors des 3 derniers jours avant une compétition
  • le dernier repas avant un effort intense doit être principalement composé de glucides faciles à digérer
  • respecter un intervalle de 3 heures entre le dernier repas et un effort sportif
  • ne pas de boire trop froid et/ou trop d’un coup (la température idéale de la boisson est de 10 à 15°, la quantité idéale est une gorgée toutes les 10 minutes ou 2-3 gorgées toutes les 15-20 minutes)
  • éviter les boissons trop concentrées en glucides ( coca, …)
  • éviter l’abus de caféine
  • se méfier des atmosphères trop chaudes
  • éviter les vêtements trop serrés sur le ventre

 

 

 

 

 

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