14 février me voilà en route pour la montagne pour faire prendre l’air à mes poumons et surtout à mon mental car comme je l’ai souligné dans un précédent article, je suis blessé, et ce encore aujourd’hui ( 18 février ). Toujours cette tendinite du TFL qui ne me fait pas mal quand je pédale, ski, fais des squatts mais dès que je cours , je la sens au bout d’une quinzaine de minutes à peu près. Si vous me suivez un petit peu, vous vous êtes sûrement rendu compte que ma force, c’est mon « gros mental  » et mon état d’esprit de  » je ne lâche rien  » mais le revers de la médaille, c’est que lorsque je suis en période de blessure et bien à mes yeux, je deviens une merde comme si toute ma force s’était envolée. Je suis donc en famille pour quelques jours au ski et ça me permet de ne pas me bouffer le cerveau sur cette putain de blessure.

 

Voici mon programme :

Un peu de course a pied , de ski fond et de vin chaud

  •  petit run de 35, 40, 45 minutes à jeun pour prendre la température sur mon genou, et les nouvelles ne sont pas super bonnes.
  •  retour à l’appart pour prendre mon petit-déjeuner accompagné d’anti inflammatoires.
  •  puis vers midi, je m’équipe pour partir seul dans la montagne pour faire 2 à 3 heures de ski de fond. Je n’avais jamais essayé ce sport auparavant, et bien en termes de  » NO PAIN NO GAIN », j’ai été servi, qu’est-ce que j’en ai chié ! Autant sur les montées que sur les descentes. Sur les montées j’ai été très surpris sur l’aspect technique de cette discipline, sans prof je me suis débrouillé comme j’ai pu, et dans les descentes, du fait que les skis de fond soit beaucoup plus fins et que le talon de la chaussure ne soit pas fixé, et bien l’équilibre est complètement différent du ski Alpin. Au contraire du ski traditionnel avec ses remontées mécaniques, ses files d’attentes, les groupes de gamins de l’ESF je me suis retrouvé seul dans la nature , croisant de temps en temps un autre skieur de fond, petit signe de la main comme si on se disait  » ouais mon gars, je sais ce que tu endures ».Je me suis ramassé la tronche plusieurs fois mais une gamelle a bien failli m’handicaper plus que mon genoux …  J’ai pu sécréter de l’endorphine et redevenir complètement heureux et épanoui. Niveau genoux aucune mauvaise sensation c’est fou!

 

Un peu de course a pied , de ski fond et de vin chaud
Petit souvenir de ma séance de ski de fond
  • début d’aprèm je suis à l’appart à manger mon saladier de quinoa et à profiter de ma montée d’endorphine.
  •  un peu de Saint Yorre + quelques étirements et je suis bon pour mon sport de la journée bien qu’il me reste une épreuve à réaliser le soir …
  •  tous les soirs je me suis battu pour gagner, mais j’ai perdu à chaque fois … Contre qui ? Contre quoi ? Et bien une fois contre des pizzas, une autre contre une tartiflette, mais aussi contre une méga raclette et à chaque fois contre des verres de vin , cocktails et autres digestifs de montagnard. Si je n’avais pas eu mon problème au genou j’aurais tourné à la salade verte et aux protéines, mais comme je vous l’ai dit quand je suis blessé mes supers pouvoirs disparaissent et je deviens un perdant sans volonté, comme si je voulais toucher le fond par l’écœurement de la bouffe et de l’alcool : hé oui, on a tous ses démons …

Voilà mon programme sport pour les deux premiers jours puis sur les deux autres c’était un peu plus famille, location d’un snowboard pour être tous ensemble sur les pistes toute la journée. Pareil : zéro mauvaise sensation à mon TFL mais pourquoi !?? Ma dose d’endorphine, c’est ma famille qui me l’a fournie et c’est de la super came !! Cela m’a permis de ne pas trop penser à ma blessure.

 

Back to reality

Un peu de course a pied , de ski fond et de vin chaudLà , je suis sur le retour à Paris , j’ai rendez vous demain avec un collègue de mon médecin officiel, je veux qu’il me fasse une infiltration à la cortisone histoire de régler cette affaire sur le champ car le repos et les anti -inflammatoires n’ont pas complètement fonctionné. Je ne connais pas ce docteur, j’espère juste qu’il ne va pas me refuser cette infiltration, mon médecin habituel ne s’occupe que d’athlètes de haut niveau et sait très bien que lorsqu’on a une échéance précise, on doit tout faire médicalement pour être au top ! Pour moi, ça sera le 13 avril et j’espère sauver les meubles … Car Cela fait maintenant 11 jours que je n’ai pas fait de grosses séances en CAP et psychologiquement ça ne me met pas en confiance, même si j’ai travaillé dur sur vélo home trainer , ski de fond et renforcement musculaire.

On se retrouve bientôt pour de bonnes nouvelles. D’ici là, le Semi-marathon de Paris sera passé et on verra bien la gueule de mon genou.

3 commentaires

  1. quand on est blessé, on est tous des « merdes » comme tu dis. Les tentations sont grandes. Le NOPAINNOGAIN c’est aussi la qu’il doit s’exprimer. Quand tout va bien c’est facile d’aller bien mais c’est quand tout les obstacles se dressent qu’il faut etre fort

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