Nous sommes le 7 Avril, et le Marathon de Paris est maintenant dans 5 jours, putain !

Pas de tour de magie, les jeux sont faits depuis un moment maintenant, trop tard pour perdre du poids, pour progresser en vitesse, et/ ou en endurance. Le temps est venue ( et déjà depuis quelques jours déjà) pour faire du jus, tout en maintenant le gain de votre longue, et dure préparation, c’est ce qu’on appelle la phase d’affutage. j’ai fait un précédent article où j’abordais ce sujet, mais juste le côté alimentaire de la chose :  https://nopainnogainrunning.com/nutrition-running-petit-dejeuner-davant-marathon

 

Dans cet article-ci, c’est le côté entraînement qui va être abordé :

 

Marathon de Paris : J-5 avant la compétition Votre entraînement à déjà du diminuer d’un point de vue intensité, et kilométrage. Grossièrement, les sorties longues sont finies, et les séances de fractionnés, ou séances au seuil vont être volontairement réalisées de façon plus » cool « . Perso toute l’année je suis à la lettre les séances planifier par mon coach, mais les deux dernières semaines, je travaille au feeling.

 

 

 

Par exemple

Aujourd’hui je devais réaliser un footing d’une heure à 15 km/h, mais je n’ai fait que 45 minutes à 14.5, je sentais que ce 0.5 km/h en moins, serait plus bénéfique pour ma phase de récupération.

Mon Coach est parfait !, mais il ne peut pas savoir le dosage exact dont mon corps a besoin pour récupérer, et être au top pour le 12 Avril. C’est là qu’est la difficulté de la phase d’affutage, prendre un max d’énergie, sans pour autant perdre les bénéfices de toutes ces heures d’entraînement.

 

Deux cas de figure

  • La première, c’est l’histoire de la personne qui n’a pas bien travaillé pendant sa préparation : des séances planifier non réalisées, des fractionnées sur lesquel on ne va pas au bout, … Bref tout un tas d’exemples qui amène à penser que l’on n’a pas été sérieux pendant sa préparation. Dans ce cas-là, on se réveille 2 semaines avant le Marathon, et on va vouloir rattraper le temps, mais c’est trop tard l’heure est à la récupération.
  • Le deuxième cas, c’est moi ! Gros travailleur, très consciencieux, et investit dans ma mission : réaliser mon chrono. Dans cet exemple-là, il n’y a aucun problème soit à suivre la phase finale du programme ( phase ou l’entraînement est beaucoup plus cool), voire même à en faire moins si le corps le demande.

 

Il faut être à l’écoute de son corps, et moi mon organisme me dit : hé Thib ! Tu vas NON-STOP au charbon ( entraînement, et compétition) depuis plus d’un an, alors zéro culpabilisation dans le fait d’en faire un tout petit moins que prévu. C’est l’une des erreurs du débutant, vouloir trop en faire, chose qui sur une distance comme celle du Marathon peut faire très très mal aux jambes, et au mental.

 

Les conseils No pain No gain Running

  • faire des nuits de 8 heures
  • pas d’alcool, ou alors un petit verre / semaine
  • pas de sucre, et lipides qui ne servent à rien : gâteaux, bonbons, … mayonnaise, …
  • pas d’activités qui va puiser dans votre stocks d’énergie, du style un déménagement, ascension du Mont Blanc …
  • 2 à 3 L de flotte / jour
  • réaliser vos séances à la sensation, ne regardez plus votre allure de course lorsque vous courrez, faites le comme vous le sentez.

 

 

 

 

 

Demain ma séance est la suivante :

Footing de 35′ + 8 x 1’/1′ + footing de 10′, et vous comptez sur moi pour pas trop en faire. Sur un fractionné du ce style je suis normalement au alentour de 21 km/h, mais demain je serais plus sur du 19, voir même 18.5 km/h. 

Marathon de Paris : J-5 avant la compétition
REPOS !

Je n’ai pas la science infuse, j’essaye de partager mon expérience qui vaut 2h37 sur Marathon, au même titre que j’écoute attentivement des gars qui courent en 2h20, voir moins. On apprend toujours des gens plus fort que soi-même, ils ont tout simplement plus d’expérience.

 

 

 

 

 

je souhaites donc, à tous ceux qui dimanche 12 avril prendront le départ, de prendre un maximum de plaisir, même si cela sera dur.

Je ne vous souhaites pas bonne chance, car elle ( la chance ) ne vous servira à rien sur une telle épreuve ! Je vous le dis une dernière fois : NO PAIN NO GAIN.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*