Il y a des sports comme çà, ou les blessures font partie de l’évolution et de la progression si l’on veut perforer, chacun à son niveau.

J’ai boxé pendant longtemps et je n’ai pas eu à gérer aussi souvent ces périodes, de petit bobo, voir blessures bien relou. Je ne me souviens pas de vrai de période de blessure, à part des entorses aux pouces, quelques maux au cou, et le nez gros comme une tomate … , sinon RAS.

Çà fait 3 ans maintenant que je me suis mis à courir et j’ai connu pas mal de période de blessures, beaucoup étaient liées au fait que je ne faisais que courir et encore très mal. Je développe, la pratique de la course à pied est bien plus complexe que le simple fait d’aller courir entre 6 à 9 fois dans la semaine, il y à plein d’autres trucs à prendre en compte pour que tout se passe bien pendant la préparation, la course, et l’après compétition.

 

 Je vais faire une liste des petits trucs que je fais dans le but que mon corps ne soit pas blessé.

Blessure en running, comment gérer cette période

 

 

 

 

 

 

 

 

– L’alimentation :

Le corps, machine à produire des mouvements et dans certains cas des performances, à besoin d’une bonne essence.

En période de prépa (préparation) marathon, mon corps à besoin de glucide lent (riz complet, pâtes complète, quinoa) pour fonctionner, de protéines (viande blanche essentiellement) pour maintenir la masse musculaire.

À cela doivent s’ajouter 3 l / jour, je dois boire l’équivalent de 4 gourdes que je remplis de 75 cl, ce n’est pas compliqué, ce qui l’est, c’est que j’ai envie de pisser toutes les 5 minutes … Tous les matins à jeun je me fais un jus de citron pressé avec de l’eau tiède histoire de bien drainé le corps.

À cela s’ajoute, des compléments alimentaires tels que des acides aminés de type BCAA, des gélules de vitamine D, Vitamine C, des oméga 3, un shaker de protéines après les grosses séances.

– Le sommeil :

Quand je suis dans les 3 mois qui précédent un marathon, je tourne à plus de 100 km dans la semaine, toute machine à besoin de repos, pour l’athlète, c’est en grande partie par le sommeil. Je m’entraine la plupart du temps deux fois par jour, soit un footing à jeun au réveil puis séances intense en course l’après midi, soit séances de PPG (Préparation Physique Générale, c’est de la muscu pour améliorer les qualités du sportif) le matin et séance intense l’aprem.

Ça, c’est 6 jours par semaine, alors j’ai besoin de récupérer par une bonne nuit de sommeil, et par des siestes comme les petits vieux …

Une journée idéal pour moi s’est : couché à 23 heures, réveiller à 7 h pour un footing de 45′ à jeun, enchainé avec un petit dej, puis une séance de musculation, déjeuner suivit d’une sieste de 45′ max et d’une grosse séance de course à pied vers 15 heures.

– Ne pas être con :

C’est dur parfois, mais je progresse. Ne pas être con, c’est avoir l’intelligence, l’éclair de génie de s’arrêter de courir, et d’aller au plus vite consulter mon médecin du sport, chiropracteur, kiné, Osthéo, podologue selon le cas de figure.

La chose compliquée, dans mon cas et plein d’autres personnes qui courent sérieusement c’est qu’arrivé à un certain chrono, on s’entraine comme des pro mais sans les moyens techniques qu’eux peuvent bénéficier. Je simplifie ma comparaison : un pro lorsqu’il est blessé, il obtient tout de suite un rdv chez son spécialiste, ou bien pour faire un IRM il n’attends pas une semaine, voir 10 jours … Tout se fait beaucoup plus rapidement, car il y a des enjeux financiers et sportifs derrière tout çà.

– Stretching

Les étirements sont super importants en thermes de récupération, mais également en préventions contres des pathologies, dans mon cas avec mon syndrome de l’essuie-glace récurent, je dois étiré au maximum mon fessier grâce 3 positions, maintenues 3 x 40 sec par jambes + des étirements pour les muscles du dos qui est trop raide chez moi.

Glaçage : toujours dans le but de la récupération et de la prévention, je glace les zones sensibles … En l’occurrence, mes genoux.

– Varier les activités :

Blessure en running, comment gérer cette périodeJe n’hésite plus à inclure une séance de vélo par semaine dans mes préparations marathon, d’un ça me fait changer d’air, de deux çà fait du repos pour mes genoux, de trois … Chuuuut, ne le dites pas à mon Coach qui ne jure que part le course à pied.

 

 

 

 

– Les rdv chez différents spécialistes :

Alors oui depuis le Marathon de Londres (2h41), j’enchaine les allers retour chez les spécialistes que j’ai cité dans la partie « ne pas être con » à fin de premièrement soigner mon genou et deuxièmement de trouver la cause pour une fois guérit ne plus voir cette putain de blessure ! Çà peut venir de mes vertèbres qui partent en couilles, d’une mâchoire de travers, d’une dent mal soignée (ce n’est pas une blague), de mon bassin qui ne serait pas droit, …

 

Actuellement, je bosse avec un kiné, un moitié Osthéo / médecine chinoise, un podologue, et pour patronner le tout mon médecin (médecin du sport). Toutes ces personnes travaillent essentiellement avec des athlètes professionnelles et savent très bien quand et comment agir. Quant à J- 20 du semi-marathon de Paris, j’ai mon TFL (Tenseur du Fasia Lata qui se réveille, le fameux syndrome de l’essuie-glace) mon médecin n’hésite pas une seconde à me faire une infiltration à la cortisone, qui est un très puisant anti-inflammatoire injecté par seringue directement à l’endroit douloureux.

Pour revenir à ma gueule, pendant cette période de guérison, je remplace tous mes footings d’endurance fondamentale par des sorties en vélo aux quel, je rajoute du temps.

Footing d’1 h = 1h30 de vélo

Footing de 2 h = 3 h de vélo

 

Blessure en running, comment gérer cette périodeCette blessure prit à temps est plus relou qu’autre chose, mais la première fois que j’ai eu cette pathologie, j’ai laissé trainer et ça n’a fait qu’empirer forcément, jusqu’au point où il m’était impossible de poser le pied au sol. Arrêt complet de la course à pied pendant presque 3 mois … Psychologiquement, c’est dur à gérer pour un déséquilibrée mentale comme moi … C’était il y deux ans maintenant et je peux vous confier que dans la tête çà à chauffer graaaaave. J’ai en effet été pris d’un pseudo-non gout à la vie, opter volontairement vers une hygiène de vie de merde, je vous laisse imaginer sans pour autant partir dans un délire du film « Requiem for a dream ».

C’est vrai qu’au début, j’étais suivi par un médecin généraliste, cette connasse m’avait interdit toute activité physique, sportive ; non mais tu veux que je pète un câble, ok compte sur moi !

Maintenant, je suis entouré de médecin et spécialiste ultra compétent chacun dans leur domaine et lorsque je commence à avoir mal quelque part, je stoppe la course.

 

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