Le marathon de Berlin, c’était fin septembre (2h37), la semaine qui a suivi, j’ai fait deux footings de 40’, plus une séance de vélo et deux stretchings. L’ensemble de ces séances  s’est déroulé de façon très cool, histoire de ne pas provoquer de traumatisme post marathon, çà serait trop con, vu que j’en suis sortie idem pour la première fois. Pendant cette semaine, je me fais un peu plaisir niveau bouffe, et autres plaisirs de la vie …

La semaine d’après, rebelote : deux footings de 45’ très cool (12 km/h), un stretching et en fin de semaine, un tout petit fractionner du style 5 minutes en 30/30, sans trop forcer.

Par contre à partir de la troisième semaine qui suivit Berlin, je repars au charbon avec deux fractionnés, et deux footings à allure plus soutenue. Je suis déjà inscrit à une petite course de reprise qui sera un 10 km, histoire de commencer à travailler ma vitesse, vue que début décembre et plus précisément le 14, j’ai mon premier Cross de la saison qui va durer une bonne partie de l’hiver.

Je viens de choisir ma paire de pointes, protéger vos tibias les gars, j’ai trop hâte de me bagarrer dans la boue.

 

 10 km

Running, jour de compétition : 10 k sur route de Paris 17
Météo de fou pour un 23 nov

Une distance que je déteste, premièrement car sur ce type de compet je suis une vraie merde, de deux car je ne sais pas comment gérer l’effort.
Le chemin classique, des mecs de l’athlé c’est commencer par du court, du style 3000, 5000, 10 000 m pour ensuite passé sur un format plus long. Pendant des années les mecs travaillent leur vitesse, et après ils n’ont juste qu’à rajouter une sortie longue et des footing un plus long et c’est réglé.
Moi, ce n’est pas compliqué, plus c’est court plus je suis pourri…

 

 

 

 

Sur 10 k mon meilleur temps c’est 35’27 réalisé il y a un an, et sur semi-Marathon je vaux si je ne raconte pas de conneries 1h17’18’’.

En discutant avec des gars qui courent plus que bien, ils me font remarquer qu’avec un 2h37 sur la mythique distance des 42,195 km je devrais être en 34’ sur 10, et en dessous des 1h15 sur semi. Çà, c’est en théorie…, car en réalité je galère quand il faut courir vite et longtemps.

Je m’en fous un peu de ne pas être bon sur 10 km, mais çà me fait quand même chier.

Ce que j’ai constaté c’est que je suis endurant (preuve par le marathon), que je vais « vite » sur par exemple du 10 x 400 m, mais quand il s’agit d’allier les deux, exemple 10 km, et bien c’est la loose complet.
Quand je dis que je suis une grosse merde sur 10 k avec un 35’27, je ne veux surtout pas dire que l’athlète qui court avec ce temps ou même plus est pourri, c’est juste la comparaison avec ce je suis capable de donner sur Marathon.
J’ai alors travaillé pendant 1 mois, sur de la vitesse.

 

 Voici mon programme sur une semaine :

 

  •  un fartleck sur côte en nature ( 12 x 35’’, avec 1’35 de récupération au trot )
  •  un fractionné sur piste ( 10 x 500 m en 1’28, avec 1’10 de récupération au trot )
  •  un fartleck en nature 12 x 1’/1’
  •  une séance sur vélo Home Trainer, ou un footing de régénérescence, 40’ à 12 km/h ( super, super cool)
  •  un footing de 50’ à 14,5 km/h, avec en plus du renforcement musculaire
  •  un footing d’1h15 à 14 / 14,5 km/h

 

À cela, je dois ajouter une séance d’haltérophilie, mais je n’ai pas encore trouvé la solution pour la placer. Je prends du temps pour vous expliquer, et détailler mon cycle de vitesse, peut être que cela me fait-il oublier la merde que j’ai été sur la compétition qui est le sujet de cet article.

J’ai abordé cette préparation avec grand sérieux. Je suis juste un peu moins strict sur l’hygiène de vie et j’en ai fait deux fois les frais pendant cette période. Un soir où tu picoles un peu, deux jours d’affilé ou tu ne dors que 6 heures et tu peux être sûr que ma séance sur piste ne va pas être excellente.

J’habite porte de Clignancourt, le 17 ème c’est à 5’ chrono en scoot, c’est cool ! Samedi soir, je zappe mes amis, et reste bien tranquille chez moi (j’ai ma valise à faire pour mon voyage en Asie).
Putain, je suis au lit à 22h30, et tape une nuit de 9 heures. Toutes les  bonnes conditions sont normalement réunies pour que je fume ce putain de chrono, et bas non ! La putain de sa M… !

 

La course

Running, jour de compétition : 10 k sur route de Paris 17
Sprint final devant la finish line

Départ 10h15, cool ! Je vais être pleinement réveillé. J’arrive sur place, récupère mon dossard, et commence mon échauffement : – 10’ de footing très cool (12 km/h) – 3 types de mouvements de bras pour échauffer le haut du corps – 5’ de footing plus soutenu (14 km/h) – 3 LD (Ligne droite de 40 m), histoire de faire monter le cœur.

Je vais me placer devant la ligne de départ, et 5’ après le coup de feu est donné. Mes temps de passage font flipper tellement c’est n’importe quoi, et nul.

 

 

 

 

Les deux premiers km se font en 3’19/km, puis après je tourne en 3’30, 3’34, … Oh la vache sur les deux derniers km ma montre me dit même que je tournes à 3’45/km. C’est à dire 16 km/h, qui est mon allure Marathon

Sur les deux premiers km, je suis un gars qui court pas mal du tout, et puis je le perds. Il faut dire que je ne fais pas un gros effort pour l’accrocher, car en faite, j’ai peur de me cramer.
Sur marathon, çà y est, je sais comment mon corps réagit plus ou moins, alors que sur 10 k, c’est l’inconnu. Ce n’est pas une excuse pour me dégager de la responsabilité cette perf de naze, mais il y a une belle montée et un bon faux plat qui bien sûr sont fois 2, car c’est deux boucles de 5 k que l’on doit réaliser.

 

Running, jour de compétition : 10 k sur route de Paris 17
Je suis éclaté, vite du sucre pour reformer mes stocks de glycogène

J’arrive quand même, sur le dernier km à flinguer un mec qui est devant moi, mais sinon rien d’extra. Marta, et Olivier deux athlètes préparés par NPNGCoaching sont venus m’encourager, sympa. Il y a aussi mon pote Jimmy qui est venu avec sa femme et ces jumeaux, il me lance même un « lâche le frein à main » (enfoiré) mais rien n’y fait, je rame. Je vois les 8 km tagger au sol, et je me rappelles la phrase de mon Coach qui me dit que c’est là, maintenant qu’il faut accélérer, ok ! Mais ce n’est pas trop possible là, ah ah ah. J’accélère un tout petit peu, histoire de…

Je tape mon sprint final sur les 200 derniers mètres, mais rien y fait. Je rentre chez moi avec mon pauvre et ridicule 35’57, et ma 16 ème place.

 

Putain, je vais tout faire pour travailler ma vitesse cet hiver, car en fait, j’en ai marre d’être aussi nul sur cette distance, alors que je progresse grave sur Marathon …

 

NO PAIN NO GAIN ! Ouais çà va,  je suis au courant … ! Alors au charbon et çà payera obligatoirement.

4 commentaires

  1. Ouai mec, t’as intérêt à bosser ton 10k. Parce que moi je ne me fais pas entraîner par un pourri qui termine 16è. C’est top 10 ou c’est rien. 🙂
    Keep the faith ! Lucile Woodward

    1. Salut,

      ah ah ah, c’est vrai que je suis une vrai merde sur 10 km …

      je n’en ai pas refait depuis cause blessure, mais logiquement oui ! j’ai du progresser

      merci de suivre NPNGRunning

      Thibault

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