Ça va les NPNGRunners ?
Moi çà roule, ou plutôt çà cour, à part cette séance de looser. En avril prochain pour le Marathon de Paris, cela fera 4 ans que je me suis mis à courir, pour fêter cela, j’irais chercher un 2h35. Depuis 2011 je fais donc des préparations pendant 3 mois pour mes marathons, j’en sors pratiquement blessé à chaque fois = break de 2 mois puis je repars sur une autre préparation, … .
Cette fois-ci, je suis sortie nickel de mon dernier marathon (Berlin en 2h37), j’ai donc pue 3 semaines après repartir sur des grosses séances. Plus de sorties longues, par contre beaucoup fartleck et de fractionner, car j’ai un 10 km sur route le 23 novembre et une saison de Cross country à partir de janvier ( que j’attends avec impatience). Je suis donc dans un cycle de vitesse, avec 3 séances de VMA , 3 footings par semaine, plus une séance d’haltérophilie / PPG (Préparation Physique Générale).
Toujours un gros rythme d’entraînement, par contre niveau hygyène de vie, je suis plus à la cool, et je le ressens pendant mes séances. Moins sérieux sur mes heures de sommeil, je picole un peu quand je sors 2 fois par semaine, il m’arrive de devoir faire deux footings d’ 1 heures avec des clients dans la même mâtinée …, puis de faire une séance de vitesse sur piste l’aprem.
La séance où j’ai merdé
Ce jour-là, j’ai tout pour foirer ma séance : j’ai peu dormi, j’ai bu quelques White Russian (cocktail à base de Vodka), j’ai déjà 15 km dans les pâtes que j’ai dû faire avec des personnes que j’entraîne. Avant même le début de ma séance, je sais que je vais faire de la merde, et j’en suis dégouté d’avance. Mes jambes puent la défaite, alors que j’ai un travail de fractionné à réaliser.
Un fartleck c’est par exemple 10 x 1’/1′ (10 accélérations d’1 minute avec 1 minute de footing au trot), cela peut être également 10 x 400 m, ce type de séance se réalise en forêt, ou du moins en dehors d’une piste d’athlétisme.
Le fractionné, c’est le même concept, mais en plus encadré. Ce jour là j’ai 25′ de footing d’échauffement à 13.5 / 14 km/h + 10 x 500 m à réalise en 1’28, avec 1’10 de récupération active. j’effectue cette séance sur la piste du stade Paul Faber, ou j’y croise quelques connaissances de la CAP (Course A Pied).
La semaine d’avant, ou j’ai bien dormi, pas bu, … J’ai éclaté les séances. Aujourd’hui, c’est la séance qui va m’éclater …
Dés le début de mon footing d’échauffement je ne le sens pas et j’ai raison, voilà mes temps de passage :
- 1’30
- 1’30
- 1’32
- 1’33
- 1’34
- 1’28
- 1’30
- 1’31
- 1’30
- 1’29
Je suis dégouté, mais je n’ai aucun peps dans les jambes, et j’ai un mental de faible, putain de sa race ! Car contrairement à une séance de fartleck j’ai une vitesse / un chrono précis à respecter, et là mon échec est concret, c’est la loose. Je ressorts de cette séance dégouter, mais je sais très bien que cette contre performance provient de mon rythme de vie
Je fais comment moi ?
Je ne vais quand même pas avoir une vie de moine toute l’année afin de pouvoir tout déchirer à l’entraînement, 2 x 3 mois (période de préparation Marathon) dans l’année je veux bien, mais pas 12 mois sur 12.
Il va falloir trouver une solution, et je pense l’avoir : passer d’une à deux sorties / semaine, et faire en sorte que le lendemain ce soit une séance cool, ou bien mon jour de repos. Il va falloir également que je dorme plus chaque nuit, c’est primordial.
Les erreurs, c’est rien, par contre les répéter çà, c’est grave. Je sais donc maintenant qu’il faut faire un choix qui se traduit par cette phrase de la sécurité routière que j’ai remixé : boire ou courir, il faut choisir ! (à la base, c’est boire ou conduire).
Ma course, même si ce n’est qu’un 10 k est dans une dizaine de jours, et je veux éclater mon chrono ! Mon record est de 35’27 », c’est super naze comme temps surtout quand vous valez 2h37 sur Marathon …
Jusqu’au 23, vie de moine ! Pas d’alcool, des bonnes nuits de sommeil et des belles séances de vitesse.
No pain No gain !!
