Compétition Running : 7 ème au classement

Une belle course, avec de bonnes sensations malgré un départ compliqué …

http://www.parissaintgermainlacourse.com/2016/plan.htm

Très peu dormi dans la nuit de vendredi à samedi, et celle de samedi à dimanche, et çà se ressent au réveil à 5h45 jours de la course, et bien, je ne regrette pas de mettre fait violence pour sortir du lit et prendre ma douche glacée comme tous les jours de l’année.

Arrivé sur place vers 7h20, j’ai juste le temps de me mettre en tenue de bagarre, de m’échauffer 15 minutes, puis de me placer sur la ligne de départ sur lequel se trouve déjà tout le monde.

 FIGHT !

Boom !, le coup de feu est tiré, c’est parti pour 20 km, mais pas des km comme d’habitude …, car il va y avoir deux énormes côtes, que dis-je !?, des murs !.

Sur les premiers km, c’est-à-dire jusqu’au 9 ème km, je n’ai vraiment pas de bonnes sensations dans les jambes, je me dis alors cette petite phrase qui revient sans cesse lorsqu’on ne le sent pas :  » mais qu’est-ce que je fous là ? « , ah, ah, ah ! Arrivé au km 10, mes jambes, mon cœur, et mon souffle commencent à être vraiment bien, la mise en route à été longue, trop longue surtout pour un dimanche matin sous la pluie.

La première côte est déjà passée depuis bien longtemps, elle est énorme, je pense que derrière il va y avoir de la casse, des tibias de cassés … Je commence à me connaître, et je sais très bien que mes jambes ne sont pas fortes des que çà monte, alors je laisse un gars me doubler, pas de problème, à ce moment de la course, il reste 15 km. Ce même mec (t-shirt vert) va me mettre plus de 200 m dans les dents, peut être même plus, mais « ce qui compte ce n’est pas la chute, mais l’atterrissage.

Moi ce qui me plaît, c’est la bagarre et il va y en avoir !, j’ai aussi un mec qui me colle au cul, il va essayer de me bouffer mais il n’y arrivera pas.

Je suis apparemment en 9 ème position à mi parcours, avec devant moi le mec en vert qui m’a doublé dans la première côte (8 ème place), et un grand en débardeur avec un vrai gabarit de coureur, bien sec, belle foulée (7 ème place).

On est peut-être au 15 ème km lorsque j’ai à 100 / 150 m de moi le mec en maillot vert, BAM !, je le met en cible de mire, toi mon gars je vais te casser les tibias. Il me reste 5 km alors je vais vraiment y aller progressivement, c’est ce que je fais, et çà passe. Je ne le colle, je ne suce pas son short  (https://nopainnogainrunning.com/technique-en-competition-course-pied-suceur-short ), je passe mon chemin, et je le double.

Il y a encore 100 m plus loin un mec en débardeur, des le début de la course je l’avais remarqué et je l’avais mit dans une case au dessus de mon niveau. Mon but !?, lui casser les tibias aussi, mais je n’y crois pas trop …, je sais qu’il y a une grosse, grosse côte sur le dernier km alors faut pas que je fasse de la merde, du style doublé et me re faire doubler, la loose. Le gars est dans mon viseur, je dois faire mon boulot, qui maintenant est de gagner une place au classement. Putain !, je le rattrape, cool !, je lui colle un peu au cul, pendant … je ne sais pas trop, peut être 500 m, puis je le bouffe.

La fin de la course arrive et je vois devant moi un autre mec, il reste 500 m de course pour le manger, mais je pars trop tard, et pas assez fort, j’arrive quant à bien remonté, mais la ligne d’arrivée est trop proche, la course est finie …

En toute honnêteté, si on avait été sur un semi ( 1 km de plus) je l’aurai eu.

Je finis en 1h15’26, mais sur ce genre de course, c’est le classement, pas le chrono qui compte !, j’ai fait mon boulot …, et je suis content, et fière de moi.

http://www.sport-up.fr/site/resultat/partenaire-20160527055879.htm

Conclusion

Superbe course, belle bagarre comme j’aime, et il n’y a pas à chier, c’est bien sur semi, et Marathon que j’arrive à m’exprimer, et où mon mental de crevard prend le dessus sur mes adversaires.

Prochaine course : un 10 km le 19 juin, JE VOUS RAPPELLES que je déteste cette distance, car je ne sais pas la courir