Les 10 km en course à pied de la foulée suresnoiseLes 10 km en course à pied de la foulée suresnoise auront été à la fois ma course de rentrée, mon record sur cette distance et surtout ma première course sous les couleurs du drapeau de mon coach Larbi ZEROUAL. http://www.coach-sportif-larbiz.com

Le contexte

Cette saison, mon objectif de l’automne est le marathon de Nice – 10 novembre 2013. Avant ça, j’ai deux courses de préparation. La première a eu lieu dimanche 15 septembre sous un magnifique soleil parisien (après une semaine en stage  » pluie intensive « , les choses sont parfois bien faites !)

Depuis mon retour de vacances, je n’ai pas été très performant au niveau des entraînements : La faute au jet lag, puis la chute de température, je suis évidemment tombé malade… En donnant trop à l’entrainement, le corps est plus faible et le système immunitaire n’est pas des plus efficaces.

Le jour précédent

La veille de la course, il pleut des cordes, je ne me suis toujours pas remis de cette maudite crève et un ami m’a réquisitionné de 8 heures du mat à 19 heures pour lui rendre un petit service : je ne suis pas du tout dans l’ambiance avant-course, vous savez ce genre de journée où vous êtes sensés faire :

  • un petit running de 30 minutes, histoire de dégourdir les jambes, et des petites lignes droites
  • du stretching
  • ne manger que du quinoa et boire la Saint Yorre
  • se reposer COMPLETEMENT
  • préparer son équipement
  • étudier le tracé de la course…

J’ai à peu près fait tout le contraire pour cette course mais j’avais un bon pré-sentiment.

Mon entraîneur Larbi est celui qui décide de ma participation ou non à telle ou telle compétition. Je n’ai que vaguement regardé le tracé du parcours disponible sur le net. J’ai encore de gros doutes sur mon état de santé, est-ce que cela sert à quelque chose d’aller à la guerre si la machine ne fonctionne pas bien ?

10 km course à piedLa course

Réveil à 6h30, 3 heures avant le départ de la course pour une bonne douche, un café et un petit bol de Quakers, le jour se lève et laisse apparaître un super soleil et une température d’une quinzaine de degré pour l’heure du départ : c’est parfait.

Les 10 km de Suresnes ne diffèrent pas des autres courses : tentes de retrait de dossard, tee-shirt, les consignes et comme souvent la société Topchrono est là pour chronométrer les performances.

Avant de commencer, je fixe à ma chaussure droite la puce qui permet de prendre mon temps officiel, attache mon dossard N860 et m’échauffe pendant une quinzaine de minutes : petit jogging + quelques accélération sur 50 mètres (games et LD). J’ai des bonnes sensations au niveau des jambes et le sentiment que je vais faire un chrono ne fait que grandir, Il ne me reste plus qu’à enfiler LE short de compèt.

En place juste derrière les  » élites  » (les machines qui courent en 32/31 mn – le n#1 ce jour l’a fait en 28 mn), j’appuie sur le bouton Start de ma Garmin, et c’est parti.

Je démarre un peu rapidement sur les 200 premiers mètres, histoire de faire ma place, et me détacher des  » touristes »,  puis je retrouve une allure plus normale. Larbi, mon coach, m’a donné des consignes simples :

  • du 1er au 5ème km : trouver son allure
  • du 5ème au 7ème km : maintenir
  • du 7ème au 10ème km : accélérer.

Sur le premier km, je suis en avance de 15 secondes, je dois faire attention à ne pas me cramer bêtement. Je trouve mon rythme 3’30 / 3’32 au km. Le parcours est une boucle de 5 km à faire deux fois donc, avec quelques virages nerveux et une belle montée. Au km 5, je suis aux alentours des 17′ / 17’30, c’est ce qu’il me faut pour battre mon record qui est de 35’48.

Au km 7 j’attends un peu pour accélérer, mais j’ai déjà en vue des têtes à abattre, un mec seul et un paquet de trois compétiteurs, sans oublier ce mec qui me colle au train depuis quelque temps, que j’ai bien envie de balancer dans le fossé. Une fois débarrassé de mon boulet, je mets un peu de temps à atteindre le paquet des 3, je m’incruste et me protège un peu du vent.  Je suis à 1,5 km de la ligne d’arrivée, il est temps de vous laisser messieurs. J’en crame deux d’un coup et il en reste un qui s’accroche … pas pour longtemps.

Globalement, j’ai été à l’aise tout le long de la course, même sur les deux derniers km : mes jambes sont légères, le mental n’est pas du tout mis à l’épreuve. Etrangement, ce n’est pas la guerre dans ma tête.

Je suis à 1 km de la ligne d’arrivée et d’après mes calculs je suis sensé battre mon record … Etonnant au vu de mon manque d’entrainement et de ma récente maladie. Les 200 derniers mètres arrivent et il est temps de taper mon sprint final pour grappiller quelques secondes, et surtout quelques places. Ma montre affiche 35’27. Je ne m’enflamme pas, attendons le chrono officiel.

 

10 km Résultats des 10 km en course à pied

Tout de suite après la course, il faut du sucre ! Un verre de coca, des fruits secs, une barrre Organicfoodbar http://www.organicfoodbar.fr pour reformer les stocks de glycogène et des vêtements chauds pour éviter de tomber encore plus malade. C’est parti pour le tableau d’affichage :

 

  • classement : 33 ème / 802 participants
  • chromo officiel : 35’27
  • vitesse moyenne : 16,92 km/h
  • allure moyenne : 3’32/km

http://www.topchrono.biz/fiche-resultat-coureur.php?idc=7046&nom=SURY&prenom=Thibault

Gros niveau sur cette compétition ou le vainqueur finit en 28’38.

Je suis super heureux. Je partage tout de suite cela avec les gens qui me supportent : ma mère et ma soeur, mes potes et bien sur mon patron, mon coach Larbi, auquel je fournis un retour sur ma performance.

Un mois et demi que je cours pour lui et je vois dès la première course les résultats.

Toutes ces heures d’entraînement ont payé pour ce 10 000 m, vont payer pour les 20 km de Paris le 13 octobre et payeront pour Nice le 10 novembre.

Merci à Larbi ZEROUAL, Organic food bar et Skechers performance division et bien sur NPNGRunning.

 

 

 

2 commentaires

  1. Bon résultat malgré une mauvaise condition physique (peu d’entraînement notamment) d’avant course, ça m’est arrivée plusieurs fois également. J’analyse ça comme le fait qu’on a tendance à se surentraîner, et que la relâche à permis de faire du jus (la fameuse surcompensation).
    Joli blog continue 🙂

    1. Merci Tony, oui je pense aussi que l’effet de surcompensation à beaucoup jouer, on lâche rien ni le blog ni les chrono. Merci de soutenir NPNGRunning

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